Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

13 janvier 2017

Un 50e anniversaire pour un groupe de reconstituteurs de L'Assomption

©Photo gracieuseté

HISTOIRE. Fondée par la Ville de L'Assomption à l'occasion de son 250e anniversaire, la Compagnie du 2e bataillon du Régiment de la Sarre fêtera cette année ses 50 ans.

Alors que la situation a évolué dans l'univers des reconstituteurs, une douzaine de passionnés continuent toujours de reproduire les faits et gestes d'un régiment français de 1756 dans différents événements historiques.

«Avant, on faisait la représentation qu'on avait à faire et on retournait chez nous. Là on fait des campements avec des tentes qui respectent les normes de l'époque», explique l'un des membres, Joël Delisle.

Parmi les changements, on compte également les uniformes, qui ont évolué au fil des ans, suivant l'évolution des connaissances sur l'histoire.

«On est rendu à notre troisième génération d'uniformes. Au début, c'était en polyester et après des recherches on s'est rendu compte que ce n'était pas fidèle. Donc, c'est pourquoi aujourd'hui c'est en laine. C'est donc pas mal plus chaud», ajoute le fifre du groupe.

Le fifre est un instrument s'apparentant à une flute traversière faite en bois et sans les clés.

M. Delisle est d'ailleurs le seul fifre que le groupe ait connu jusqu'à maintenant. À la base composée de gens provenant de L'Assomption, les reconstituteurs ont dû ouvrir leurs horizons vers d'autres villes pour pouvoir survivre.

«Il y a eu des hauts et des bas dans le recrutement. On est une douzaine et avant on était 25. Ça a failli mourir, si c'était juste du bassin de population de L'Assomption. Souvent, ceux qui embarquent, c'est parce qu'ils font de la reconstitution ailleurs. C'est vraiment une passion», enchaine M. Delisle.

Bien qu'ils attirent toujours l'attention des spectateurs lorsqu'ils se déplacent dans un événement, le principal intéressé avoue que la place de l'histoire dans la société n'est pas à son mieux.

«L'histoire n'est pas très valorisée et particulièrement au Québec. Ça devrait être un peu plus poussé. Les gens ont intérêt à connaitre d'où ils viennent. C'est notre mission de les y intéresser. Ensuite, ça appartient à chacun», estime-t-il.

Quant à lui, l'intérêt y est définitivement. Il fait partie du groupe depuis 1991. Il a cependant pris une pause lorsqu'il a eu des enfants, avant de revenir en force par la suite.

«À la base, j'avais embarqué parce que mon frère et mon beau-frère étaient aussi impliqués. Moi, je ne voulais pas toucher aux armes, c'est pourquoi je me suis tourné vers la musique… J'ai toujours aimé l'histoire. On s'amuse vraiment durant les fins de semaine», affirme celui qui sera notamment au musée Pointe-à-Callière au mois de mai pour l'inauguration du Fort Ville-Marie, en compagnie des autres membres de la Compagnie du 2e bataillon du Régiment de la Sarre.

©Photo gracieuseté

La Compagnie du 2e bataillon du Régiment de la Sarre se promène dans plusieurs événements historiques chaque année.

©Photo gracieuseté

La Compagnie du 2e bataillon du Régiment de la Sarre se promène dans plusieurs événements historiques chaque année.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web Repentigny - Caméléon Média