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06 janvier 2017

La grève des paramédics s'amorcera le 19 janvier

Sans contrat de travail depuis près de 2 ans

GRÈVE. Après plus de 21 mois de négociations infructueuses et un vote de grève endossé à 100% par les syndiqués des sections locales de la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ-section local 592), les paramédics ont décidé de passer à l'action et seront en grève dès le 19 janvier.

Dans la région, le territoire desservi par les ambulanciers concernés touche les villes qui sont situées de Charlemagne à Lavaltrie.

Nous sommes des professionnels: nous allons continuer à sauver des vies et nous n'allons pas laisser personne mourir. -Sébastien Gourre, secrétaire général à la FTPQ-592

Ce sont ainsi près de 1000 paramédics qui s'ajoutent à cette vague de grève qui menace de toucher différents syndiqués à travers la province, dont ceux affiliés à la CSN.

D'emblée, Sébastien Gourre, secrétaire général à la FTPQ-592, se veut rassurant auprès de la population: « il ne devrait pas y avoir d'impacts sur les patients, mais plus au niveau de l'administration et de l'employeur. Nous sommes des professionnels: nous allons continuer à sauver des vies et nous n'allons pas laisser personne mourir ».

Loi des services essentiels

Rappelons que la grève des paramédics sera régie par la loi des services essentiels.

« Nous allons établir une liste de choses que nous ne voulons plus faire, pour ensuite voir ce qui est autorisé », explique M. Gourre.

Parmi cette liste, on devrait voir apparaître, entre autres, le refus d'assurer le retour des infirmières et de l'équipement lors des transferts, ainsi que le renoncement à laver ou à faire le plein des véhicules d'urgence.

Pas d'augmentations salariales

Le secrétaire général souligne aussi qu'à la suite de la demande de l'employeur, qui voulait mener ses propres négociations, le ministère s'est retiré au tout début de la négociation.

Plusieurs points sont présentement en litige, notamment, les augmentations de salaire équitables pour chacune des années du contrat et les améliorations au fond de retraite.

« Durant les trois dernières années de notre précédente convention, il n'y avait pas d'augmentation prévue », évoque-t-il.

Or, toujours selon Sébastien Gourre, même si l'employeur affirme qu'il ne dispose pas des fonds nécessaires pour répondre positivement aux demandes salariales des syndiqués, les entreprises ambulancières seraient très lucratives en raison des multiples subventions dont elles bénéficient.

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