Une Repentignoise donne un coup de main à la jeunesse du Pérou

©Photo gracieuseté

OXFAM-QUÉBEC. Souhaitant aider la jeunesse péruvienne à se mobiliser, une Repentignoise à l'emploi d'Oxfam-Québec, Jennifer Robillard, se trouve présentement à Lima, capitale du Pérou, pour donner un coup de main à ces jeunes.

«Concrètement, ces jeunes activistes travaillent quotidiennement contre des inégalités pour faire changer le système», relate celle qui est sur place pour un mandat d'un an.

Celle-ci agit à titre de conseillère auprès de ces jeunes. Par son expertise, elle les aide à gérer un événement, faire les liens entre les organisations. Le renforcement de capacité, comme l'art de prendre la parole en public, font également partie de ses tâches.

Avec le fort historique de corruption politique du pays, de nombreuses mobilisations ont eu lieu lors des élections de juin 2016, qui a mené certains mouvements à s'allier pour tenter de changer les choses.

L'un des objectifs de la présence de Mme Robillard est de ne pas faire mourir l'élan de ces revendications provenant de la jeune tranche de la population.

«C'est intéressant de les voir aller. Le quart de la population mondiale a moins de 30 ans. L'avenir leur appartient. Les décideurs consultent rarement les jeunes quand il est question du futur», mentionne celle qui est originaire de L'Assomption.

C'est d'ailleurs au Collège de l'Assomption que celle-ci a commencé à s'impliquer dans divers projets à saveur internationale.

«J'ai toujours voulu contribuer à ma façon pour changer les choses», ajoute-t-elle.

C'est alors qu'elle occupait un poste en mobilisation jeunesse pour Oxfam-Québec à Montréal que l'occasion de se rendre à Lima s'est présentée. Souhaitant depuis un moment vivre une expérience sur le terrain, c'est ainsi qu'elle s'est lancée.

«J'avais envie d'aller retirer quelque chose là-bas, voir à quoi ressemble une mobilisation chez eux. Je veux ramener un peu de la méthodologie qu'ils utilisent dans la façon de travailler avec les jeunes. J'ai beau travailler pour la même organisation ici, il y a des applications des méthodes de travail différentes», souligne Mme Robillard

Son mari ne pouvant la suivre à cause de son travail, elle connait également une expérience personnelle importante puisqu'elle se trouve en sol péruvien avec ses garçons de trois et quatre ans.

«L'adaptation a quand même été difficile pour eux, je suis leur seul point de repère. Pour le plus jeune, ça va bien. Mais pour mon plus vieux, se faire des amis, quand tu ne parles pas leur langue, c'est plus difficile», explique la mère de famille.

«Lorsqu'on parle de choc culturel, on oublie des fois qu'un enfant peut aussi le vivre», termine Mme Robillard.

Depuis le mois de novembre, Jennifer Robillard est au Pérou pour travailler avec la jeunesse péruvienne

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