Après le recyclage, le compostage

Nouvelle initiative à l’école aux-Quatre-Vents

©Photo TC Media - Stéphane Grégoire

SCOLAIRE. Après le recyclage, c’est le compostage que l’on met en pratique à l’école primaire aux-Quatre-Vents, à Saint-Sulpice. Initié par deux éducatrices du service de garde, le projet pourrait bien s’étendre à l’ensemble de l’école d’ici les prochains mois.

Sonia Picotte et Manon Rioux accueillent chaque midi dans leur local du service de garde des jeunes de la 4^e à la 6^e année. Depuis quelques semaines, elles ajoutent la récupération des déchets de table à leur routine habituelle; une initiative qui s’intègre bien naturellement.

Sur chacune des tables occupées par les élèves, se trouve un petit panier. À la fin de leur repas, les enfants sont invités à y déposer l’ensemble de leurs déchets. Par la suite, aidées des jeunes, les éducatrices effectuent le tri des ordures à jeter, des emballages recyclables et depuis peu, des matières organiques. Ces dernières se retrouvent dans un petit sac brun, prévu à cet effet.

«Lorsque nous avons des carottes dans un sac de collation, par exemple, nous pouvons jeter nos restant de carottes dans le sac brun et le sac de collation dans le recyclage», expliquent les élèves de 5^e année.

Jusqu’à présent, les éducatrices remplissent un sac par semaine. Une fois plein, ledit sac est jeté dans un grand bac brun, à l’extérieur de l’école. C’est la municipalité de Saint-Sulpice qui se charge de récupérer le contenu du bac.

©Photo TC Media - Stéphane Grégoire

Le petit sac brun dans lequel sont déposés les déchets organiques est jeté, une fois rempli, dans le grand bac brun, à l’extérieur.

©Photo TC Media - Stéphane Grégoire

Les éducatrices Manon Rioux et Sonia Picotte sont heureuses d’inculquer aux élèves de saines habitudes de vie.

Il n’y a pratiquement plus de déchets qui se jettent dans la poubelle. C’est un plus pour la planète. -Manon Rioux, éducatrice

Aucune odeur

Pour les éducatrices qui ont instauré le projet, il s’agit d’une initiative qui s’inscrit dans le cadre de saines habitudes de vie. «Certains jeunes fonds déjà du compost chez eux. Mais d’autres ont dû s’adapter. Et c’est maintenant à leur tour d’en parler à leurs parents à la maison», indique Mme Rioux.

De son côté, Mme Picotte souligne à quel point cette habitude est facile à mettre en place. «Il y a beaucoup de fausses croyances entourant le compost. Les gens croient que c’est compliqué, que ça va sentir mauvais. Mais avec les sacs, ça ne sent rien.»

L’ensemble du personnel de l’école et les élèves sont heureux de pouvoir dire qu’ils ont considérablement réduit leur empreinte écologique. «Il n’y a pratiquement plus de déchets qui se jettent dans la poubelle. C’est un plus pour la planète. Nous contribuons à diminuer l’enfouissement», termine Mme Rioux.

Le projet pourrait bien s’étendre à l’ensemble de l’école d’ici les prochains mois.

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