01 mai 2017

Renée-Claude Doucet - rcdoucet@medialo.ca

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Initié il y a huit ans, OPTIC (ordinateurs portatifs technologie de l’information et des communications) s’adresse aux élèves du programme d’éducation internationale (PEI). L’idée est de permettre aux jeunes de développer une approche responsable et efficace de l’utilisation de la technologie dans leurs apprentissages, par rapport au monde virtuel qui nous entoure.

«Les jeunes d’aujourd’hui sont très branchés, mais ils ne savent pas nécessairement utiliser l’ordinateur pour préparer un Power Point ou une lettre de présentation, par exemple», indique Patrice Bourassa, enseignant en mathématiques en 2^e secondaire.  

Dans ce contexte, l’utilisation du web et des médias sociaux, par exemple, sont restreintes en classe.

Interactivité et rapidité

Au quotidien, l’ordinateur est utilisé pour faciliter la prise de notes de cours et effectuer des travaux, mais aussi pour prendre part à des activités en groupe, tels que des quiz. «On lit les questions sur le TBI (tableau blanc interactif), on répond sur notre ordinateur, et les résultats s’affichent sur le tableau, souligne Florence Simard, élève de 2^e secondaire»

Cette façon de travailler est fort populaire chez les jeunes étant donnée son interactivité et sa rapidité. Les enseignants y trouvent également leur compte. Ils sont en mesure d’avoir un regard immédiat sur les apprentissages des élèves et peuvent ainsi adapter leurs présentations.

Les jeunes d’aujourd’hui sont très branchés, mais ils ne savent pas nécessairement utiliser l’ordinateur pour préparer un Power Point ou une lettre de présentation, par exemple. -Patrice Bourassa, enseignant en mathématiques en 2e secondaire

Programme d’achat

Sur une base volontaire, les élèves peuvent adhérer à un programme d’achat d’ordinateur, soit un MacBook Pro d’Apple. Il en coûte 2 000$ sur une période de trois ans.

L’école possède également des unités mobiles comprenant un bon nombre d’ordinateurs, ce qui permet aux élèves qui n’adhèrent pas à l’achat du portable de pouvoir en bénéficier en classe. «Ils font les mêmes projets que les élèves propriétaires, mais ils ne peuvent pas amener les machines à la maison», indique Hervé Fortin, enseignant en histoire en 4^e secondaire.

La Brigade OPTIC

En support au programme, JBM lançait il y a trois ans la Brigade OPTIC. Composée d’une dizaine de jeunes mordus d’informatique, la brigade œuvre sur l’heure du dîner, dans les locaux de la COOP de l’école.

«On est là pour régler le plus de problèmes possibles afin que les utilisateurs n’aient pas à se déplacer dans un centre de réparation ou un magasin Apple», explique Mathis Lebrun, élève de 3^e secondaire et membre de la Brigade.

Ceux jeunes qui ont récemment reçus une formation dans le but de mieux servir leur clientèle jouent parfois le rôle de «sauveurs». «On fait aussi l’impression de documents, ce qui aide énormément les élèves qui ont tendance à remettre leurs travaux en retard», termine Mathis.