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20 mai 2017

Renée-Claude Doucet - rcdoucet@medialo.ca

Un bouclier pour notre agriculture

Carrefour industriel et expérimental de Lanaudière

©Photo gracieuseté - Claudine Chaussé

SCIENCES. Depuis 20 ans, le Carrefour industriel et expérimental de Lanaudière (CIEL) veille à la protection de nos cultures en réalisant différents projets de recherche en partenariat avec des agriculteurs, notamment. Cet été, les chercheurs de L’Assomption s’attaquent au mildiou, ce champignon devenu un fléau pour les champs de pommes de terre.

Vingt-cinq producteurs de pommes de terre, issus de cinq régions du Québec, prendront part au projet qui consiste à tester un nouvel outil de gestion de la maladie.

« Le mildiou est un champignon qui s’attaque au feuillage et au tubercule en soi. C’est d’ailleurs ce parasite qui est responsable des grandes famines que l’Irlande a connu dans les années 1800 », explique Pierre Lafontaine, directeur général du CIEL.

La prévention demeure le seul moyen de se défendre contre cette menace. Les agriculteurs ont donc pris l’habitude d’appliquer des fongicides dans leurs champs de façons régulière. « Nous, on travaille avec un système basé sur des données météo, qui calcule le développement du champignon. Nous sommes ainsi capables de prévoir à quel moment les conditions sont propices à la maladie et ainsi intervenir en conséquence, en appliquant des fongicides au besoin. »

Cette méthode permet donc de réduire considérablement la quantité de fongicides qui se retrouve dans l’environnement en plus de représenter une économie de coûts pour les agriculteurs.

Il faudrait réussir à baisser nos standards. Et ça, ça passe par l’éducation des consommateurs -Pierre Lafontaine en parlant de la réduction de l'utilisation des pesticides

©Photo gracieuseté

Le Carrefour industriel et expérimental de Lanaudière (CIEL) veille à la protection de nos cultures en réalisant différents projets de recherche en partenariat avec des agriculteurs.

©Photo gracieuseté

Le Carrefour industriel et expérimental de Lanaudière (CIEL) veille à la protection de nos cultures en réalisant différents projets de recherche en partenariat avec des agriculteurs.

©Photo gracieuseté

Le Carrefour industriel et expérimental de Lanaudière (CIEL) veille à la protection de nos cultures en réalisant différents projets de recherche en partenariat avec des agriculteurs.

©Photo gracieuseté

Le Carrefour industriel et expérimental de Lanaudière (CIEL) veille à la protection de nos cultures en réalisant différents projets de recherche en partenariat avec des agriculteurs.

©Photo gracieuseté

Le Carrefour industriel et expérimental de Lanaudière (CIEL) veille à la protection de nos cultures en réalisant différents projets de recherche en partenariat avec des agriculteurs.

©Photo gracieuseté

Le Carrefour industriel et expérimental de Lanaudière (CIEL) veille à la protection de nos cultures en réalisant différents projets de recherche en partenariat avec des agriculteurs.

©Photo gracieuseté

Le Carrefour industriel et expérimental de Lanaudière (CIEL) veille à la protection de nos cultures en réalisant différents projets de recherche en partenariat avec des agriculteurs.

©Photo gracieuseté

Le Carrefour industriel et expérimental de Lanaudière (CIEL) veille à la protection de nos cultures en réalisant différents projets de recherche en partenariat avec des agriculteurs.

©Photo gracieuseté

Le Carrefour industriel et expérimental de Lanaudière (CIEL) veille à la protection de nos cultures en réalisant différents projets de recherche en partenariat avec des agriculteurs.

©Photo gracieuseté - Claudine Chaussé

Les élus du secteur soulignaient récemment les 20 ans de CIEL.

Baisser nos standards

Au cœur de sa mission de phytoprotection, la protection des cultures contre les ennemis – insectes, maladies, mauvaises herbes, CIEL supporte l’agriculture biologique. « On travaille avec des biopesticides et des méthodes alternatives. Pour certains insectes, par exemple, on utilise le piégeage massif ou encore des filets d’exclusion, qui vont recouvrir les cultures. »

Même s’il demeure quasi impensable d’enrayer complètement l’utilisation des pesticides, les scientifiques du CIEL encouragent le développement de nouveaux produits, qui pourraient inciter les producteurs à utiliser des substances moins toxiques et moins dangereuses.

M. Lafontaine indique que la pression de produire des fruits et des légumes avec le moins de défaut possible est encore bien présente chez les agriculteurs, ce qui encourage malheureusement l’utilisation des pesticides. «Il faudrait réussir à baisser nos standards. Et ça, ça passe par l’éducation des consommateurs. C’est une longue démarche qui n’est pas facile. On commence à parler de fruits et de légumes de qualité numéro 2. »

Relance économique

Partie intégrante du plan de relance économique de la MRC de L’Assomption, CIEL projette de déménager ses installations d’ici les deux prochaines années.

« En ce moment, nous sommes locataires de la Ville de Montréal. Nous sommes présentement en recherche de financement en vue d’une nouvelle construction, où l’on aura de l’espace pour grossir et accueillir des partenaires », conclut M. Lafontaine.

Situé au 801, route 344, à L’Assomption, CIEL compte présentement 11 employés, puis 20 à l’été. L’équipe réalise en moyenne 35 projets de recherches par année. Elle œuvre autant avec des partenaires publiques que privés.

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