23 mai 2017

Sarah Élisabeth Aubry - seaubry@lexismedia.ca

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©Photo TC Media – Sarah Elisabeth Aubry

Comme l'explique Alex Hervieux, propriétaire des récoltes Hervieux à L'Assomption, le froid et l'accumulation d'eau sont problématiques cette année.

©Photo TC Media – Sarah Elisabeth Aubry

La culture en serre constitue une alternative efficace à la météo capricieuse, puisque cela permet de créer de la chaleur.

« Il y a un retard de deux semaines au niveau du maïs et une semaine pour les fraises », estime l'agriculteur.

©Gracieuseté Alex Hervieux

Alex Hervieux, Mario Hervieux et Chantal Gagnon travaillent tous activement pour l'entreprise familiale.

Il convient que des solutions ont dû être apportées, telles que la mise en place d'une quinzaine de toiles d'imposantes dimensions posées vers la mi-avril, pour protéger les plantes et le maïs. De cette facon, du maïs hâtif s'est développé.

Normalement, il est possible de commencer à se rendre dans les champs vers le 5 avril. « On va savoir les conséquences et le retard avec le temps. On va reprendre le mois d'avril ».

M. Hervieux se rappelle qu'une nuit, il a fait froid et cela a causé un gel de -0.5 au niveau des plantes rendant celles-ci sèches. C'est pour cette raison que la culture en serre constitue une alternative efficace, puisque cela permet de créer de la chaleur. De plus, il est possible d'utiliser du gaz naturel pour réchauffer les plantes, ce qui engendre cependant des coûts supplémentaires.

S'adapter à la demande

Le propriétaire de la 4^e génération fait part qu'à chaque année, il doit s'adapter aux besoins de la clientèle. « Avec le temps, il y a eu une baisse du soya par exemple, alors que le maïs est produit en bonne quantité », illustre-t-il.

Malgré la mauvaise température qui a complexifié le travail, M. Hervieux s'attend à une bonne saison.

Lors des périodes d'achalandage, il peut y avoir 1000 clients par jour et une vingtaine d'employés.

Reprendre le travail

En 11 ans de carrière, c'est la première fois que ça m'arrive de travailler la terre aussi tard.  - Benoît Duval, agriculteur de Ô Saine Terre

La situation est similaire pour l'agriculteur Benoît Duval de Ô Saine Terre. « En 11 ans de carrière, c'est la première fois que ça m'arrive de travailler la terre aussi tard ».

©Photo TC Media – Sarah Elisabeth Aubry

Ô Saine Terre

M. Duval se rappelle qu'il y avait aussi eu une quantité importante de pluie accumulée en mai 2014.

Lors du début du mois d'avril 2012, l'agriculteur se remémore qu'il avait commencé à semer rapidement étant donné que le soleil était en place.

Vers le 22 avril, cela constitue normalement un moment propice pour débuter le travail.

Pour sa part, le propriétaire de Ô Saine Terre utilise des toiles agriles pour éviter les gels au sol, ce qui permet aussi de conserver 3-4 degrés de plus et des filets de protection contre les insectes. Il enlève les toiles pour couvrir le maïs vers le 10 juin.

L'importance pour lui est de se diversifier et d'avoir plus de sortes de légumes et fruits.

Il en convient qu'il y a plusieurs tâches à faire pour rattraper le retard. « Ce qui aide grandement, c'est l'apport de la serre permettant de récolter des légumes qui a pu être fonctionnel dès le mois de mars », partage Benoît Duval.

Si vous désirez connaître plus de détail sur les Récoltes Hervieux et la ferme Ô Saine Terre, vous pouvez consulter les liens suivants: lesrecolteshervieux.com et osaineterre.org 

Ouverture et activités organisés

-L'emplacement des récoltes Hervieux est présentement en rénovation et ouvrira ses portes bientôt, soit le 1^er juin.

- Ô Saine Terre offre deux activités différentes, soit une qui se tiendra le 3 et 4 juin en partenariat avec le spa Détente où il sera possible de profiter de la nature. Un autre événement se découlera du 16 au 18 juin prochain, soit à «ma retraité biofile yoga» où divers ateliers seront proposés ayant pour but la détente.