Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

26 juillet 2017

Les commerçants invités à lutter contre la contrefaçon

Ateliers gratuits offerts par la GRC

©gracieuseté - GRC

PRÉVENTION. Même si les nouveaux billets de polymère mènent la vie dure aux faussaires grâce à leurs nouvelles technologies, reste que la circulation de monnaie contrefaite demeure un enjeu de taille. Cet été, deux étudiants embauchés par la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) souhaitent sensibiliser les commerçants à ce fléau à travers de courts ateliers.

Véronique Rodrigue et Alexandre Berlad ont intégré l’équipe des délits commerciaux le temps d’un été et s’affairent au sein du projet Commerçants contre la contrefaçon.

Les 20 $, car ils sont les plus utilisés, et les 100 $, car ils permettent un plus grand profit. Les 5 $ et 10 $ ne sont pas assez rentables -Véronique Rodrigue, étudiante

« Le fait de changer les billets de papier au polymère en 2011 a fait diminuer la contrefaçon, car les faussaires n’avaient pas les habilités de reproduction. Mais là, ils ont étudié les processus et peuvent bien reproduire l’effet plastique », prévient Mme Rodrigue.

©gracieuseté - GRC

Même si les nouveaux billets de polymère mènent la vie dure aux faussaires grâce à leurs nouvelles technologies, reste que la circulation de monnaie contrefaite demeure un enjeu de taille.

Celle qui étudie en droit civil à l’Université d’Ottawa a été surprise de constater le niveau de contrefaçon élevé au Québec et a pris de bonnes habitudes depuis son entrée en poste à la GRC. « J’examine les billets maintenant. Plusieurs personnes savent quoi regarder, mais ne le font pas », croit-elle.

Ses deux éléments de prédilection à observer sont la feuille d’érable sur le billet de 20 $ et la bande transparente. « La feuille est bien détaillée, elle est transparente, il y a un cercle au milieu et elle est givrée. Quant à la bande transparente, il y a une écriture avec le montant du billet dedans. »

Ce sont des informations pratiques de cet ordre que les deux étudiants souhaitent transmettre aux commerçants qui veulent bien suivre leur atelier gratuit d’une trentaine de minutes.

Un court volet sur la fraude par carte de crédit est aussi abordé. « Elles vont en diminution avec l’arrivée des puces, qui ne sont pas copiables. Il faut donc porter attention aux clients qui paient avec les bandes magnétiques, qui elles, sont copiables », avertit l’étudiante.

Billets détruits, mais non remboursés

Si plusieurs commerçants se pensent à l’abri de la contrefaçon de monnaie, l’étudiante rappelle que s’ils font un dépôt à leur institution financière et que ce dernier contient des billets contrefaits, ils seront saisis, détruits, mais non remboursés, ce qui peut occasionner des pertes financières pour l’entreprise.

Il est donc important selon les deux formateurs que les éléments de sécurité, qui diffèrent d’un billet à l’autre, soient bien identifiés. Ce sont d’ailleurs les billets de 20 $ et 100 $ qui sont le plus souvent reproduits par les criminels. « Les 20 $, car ils sont les plus utilisés, et les 100 $, car ils permettent un plus grand profit. Les 5 $ et 10 $ ne sont pas assez rentables », précise Mme Rodrigue.

Les ateliers abordent aussi la question des billets de banque américains. « Il faut faire attention avec ces billets, car on en voit pas couramment. C’est le même principe qu’avec les billets canadiens: il y a aussi une image fantôme qu’on peut repérer à la lumière et il s’agit d’un élément de sécurité fiable. »

En 2016, 17 504 faux billets canadiens avaient été mis en circulation alors que 3362 billets ont été saisis, sans nécessairement avoir été mis en circulation sur le marché. C’est en Ontario, au Québec, en Alberta et en Colombie-Britannique que les faux billets circulent le plus. À elles quatre, ces provinces se partagent à part presque égale chacune un quart du marché.

Éléments de sécurité sur un nouveau 20 $

-         Touchez le billet pour sentir l’encre en relief sur les grands chiffres.

-         Examinez la feuille d’érable givrée : son contour doit être transparent.

-         Touchez le billet pour sentir l’encre en relief sur les mots « Banque du Canada » et « Bank of Canada ».

-         Regardez les chiffres correspondant à la valeur du billet ainsi que le mot « Canada » légèrement en relief.

-         Examinez le portrait à reflets métalliques : il correspond au grand portrait. Inclinez le billet pour voir le portrait changer de couleur. Regardez au verso pour y voir le portrait.

-         Examinez les feuilles d’érable qui bordent et traversent la bande transparente.

Source: Banque du Canada

Les ateliers se donnent jusqu’au 18 août. Les commerçants peuvent obtenir plus de renseignements au 1 800 771-5401 ou par courriel à cdiv.communications@rcmp-grc.gc.ca

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web Repentigny - Caméléon Média