Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

25 septembre 2017

Renée-Claude Doucet - rcdoucet@medialo.ca

Une future nutritionniste acquiert l’Iris du fleuve

Saint-Sulpice

©TC Media - Renée-Claude Doucet

RESTAURATION. Qui ne connaît pas ce petit casse-croûte mauve bien ancré sur la rue Notre-Dame à l’entrée de Saint-Sulpice? Devenu un icône de la restauration rapide avec les années, l’Iris du fleuve est récemment passé entre les mains d’une nouvelle propriétaire; et aussi surprenant que cela puisse l’être, il s’agit d’une étudiante en nutrition.  

©TC Media - Renée-Claude Doucet

«Je pense que l’industrie du casse-croûte saura profiter de mon expertise et d’un petit vent de fraîcheur», partage Jade Laveux Charbonneau.

©TC Media - Renée-Claude Doucet

Éventuellement, la propriétaire souhaite aménager une terrasse.

©TC Media - Renée-Claude Doucet

Une petite salle à manger a été mise en place afin d'accueillir la clientèle lors des journées de pluie.

©TC Media - Renée-Claude Doucet

Jade et son équipe, qui est demeurée la même, accueilleront avec le sourire la clientèle jusqu’à la mi-octobre, selon la température.

©TC Media - Renée-Claude Doucet

Jade Laveux-Charbonneau a bien l’intention de garder le mauve pour la coloration du restaurant.

©TC Media - Renée-Claude Doucet

Peu de temps avant sa mort subite, l'ancienne propriétaire avait fait préparer les plans afin de mettre en place des fondations et un sous-sol au bâtiment.

©TC Media - Renée-Claude Doucet

Les frites faites «maison» sont préparées au sous-sol.

©TC Media - Renée-Claude Doucet

La vue sur le fleuve vaut en soi le détour.

«Bon, je sais, ça fait un peu bizarre de voir une fille qui étudie en nutrition et qui vend des hot dogs, partage Jade Laveux Charbonneau, la propriétaire. Mais je pense que l’industrie du casse-croûte saura profiter de mon expertise et d’un petit vent de fraîcheur.»  

D’ailleurs, Jade aimerait proposer des nouveautés sur le menu dès le printemps  prochain. «Je pense à ramener le poulet; faire des clubs sandwichs, par exemple. Je souhaite également offrir un choix de salades, pour avoir un peu de verdure. En ce moment, on a que du chou et des oignons.»

De plus, la restauratrice souhaite mettre de l’avant différentes thématiques. «Lorsque vient le temps du homard, notamment, nous pourrions concocter une poutine au homard ou encore une guédille au homard…» Un menu de poutines pourrait également voir le jour. «Peut-être amener les frites de patates douces.»

Mais Jade n’a pas l’intention de mettre de côté les classiques. Les hot dogs, hamburgers, poutines et frites, qui sont par ailleurs faites maison, demeureront à l’avant plan du comptoir. «On ne change pas une recette gagnante», de dire la propriétaire.

Idem pour la couleur du restaurant (mauve), teinte de l’iris, la fleur. «J’ai pensé changer la couleur, mais finalement non; tout le monde le connait mauve et ça attire l’œil.» Et au-delà du mauve, il y a le bleu, bien entendu. La vue sur le fleuve vaut en soi le détour.

La petite histoire

C’est par un concours de circonstances que Jade a acquis le restaurant de Saint-Sulpice. Pour la petite histoire, Jade a entendu parler de la vente du restaurant peu de temps après le décès de l’ancienne propriétaire, Danielle Ricard.

Cette dernière a opéré le casse-croûte ouvert en 1962 pendant 27 ans. Elle a investi beaucoup d’énergie dans ce projet de vie. Peu de temps avant sa mort subite, elle avait fait préparer les plans afin de mettre en place des fondations et un sous-sol au bâtiment, lui permettant ainsi d’être reconstruit, à la suite d’un incendie, par exemple. Sa fille, qui a hérité du restaurant, a donc procédé aux travaux, puis a vendu la propriété.  

Avant de prendre possession du restaurant, Jade, qui est diplômée en chimie, avait travaillé en recherche à l’Université de Montréal. Mais le trafic de la ville était devenu pour la jeune maman de la banlieue un irritant considérable. Lorsqu’on lui a proposé d’acheter l’Iris du fleuve, elle a d’abord mis l’idée de côté. Puis, en y réfléchissant, elle s’est dit: «C’est près de la maison et comme c’est ouvert seulement l’été, ça me permet de continuer mes études.»

Jade et son équipe, qui est demeurée la même, accueilleront avec le sourire la clientèle jusqu’à la mi-octobre, selon la température.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web Repentigny - Caméléon Média