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16 janvier 2017

Un coup dur qui amène du positif

©Photo TC Media - Alexandre Faucher

AFFAIRES. Alors qu'il aurait tout simplement pu se laisser abattre par l'incendie qui a touché son entreprise en octobre 2015, Sébastien Rocheleau a plutôt fait le contraire. Locataire à son ancien emplacement, il en a profité pour acquérir ses propres locaux, avant d'y emménager et d'y augmenter la production de son entreprise, Escaliers Évolution.

:«Au moment où ça brûlait, je me disais que je pouvais m'effondrer là-dedans ou garder la tête haute. On s'est finalement retroussé les manches avec toute la gang pour faire le travail et ne pas perdre de clients», explique l'entrepreneur.

Les choses n'ont toutefois pas été simples au lendemain de l'incendie.

«On a pas été fonctionnel pendant deux semaines. Notre voisin d'usine avait un local de peinture qui ne lui servait pas à temps plein et nous l'a sous-loué quelques mois avant le déménagement. On faisait la moitié de notre production environ», se souvient le propriétaire.

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Les premiers jours ont été particulièrement exigeants puisque quelques escaliers avaient brûlé lors du feu et il fallait les refaire le plus rapidement possible pour les livrer sur les chantiers.

C'est ensuite l'adrénaline face au nouveau défi qui a pris le dessus de M. Rocheleau et de ses employés pour que tout soit prêt en mars 2016.

«Quand tout le monde a décidé d'embarquer, c'est devenu de l'adrénaline et on se disait qu'une fois rendu sur place, ce serait sur la coche. J'ai impliqué tout le monde dans les plans de l'usine. Avec notre belle énergie de groupe, on a réussi à passer au travers. Ç’a été difficile, mais bien positif», résume l'entrepreneur.

Pendant le processus de déménagement, ce dernier a également fait aller ses relations pour s'assurer que les clients allaient être présents par la suite. C'est ce qui lui a d'ailleurs permis de grossir sa production.

Les choses ont même trop bien fonctionné, l'entreprise devant passer de quatre à sept employés durant le printemps et l'été pour faire sortir les commandes. De voir la production monter à un tel rythme a ajouté encore une fois du stress sur les épaules de l'entrepreneur, si bien que la machine a été difficile à repartir après les vacances d'été.

«J'ai failli faire un burn-out. Les nerfs m'ont lâché et mon corps ne voulait plus suivre. En y repensant, j'ai été sur l'adrénaline tellement longtemps, que mon système m'a envoyé le message que je devais me reposer. J'ai donc pris un mois où je rentrais plus tard et partais plus tôt, tout en déléguant plus de tâches à mes employés», raconte-t-il.

À l'approche du printemps, où les commandes arrivent généralement en plus grand nombre, il ne compte pas faire comme l'an dernier.

«Je n'en veux pas trop, pas tout de suite. J'en suis à épurer mes frais à l'intérieur de ma production», estime M. Rocheleau.

Sur une semaine de 40 à 45 heures, ses cinq employés font environ de sept à huit escaliers. Au plus fort l'an dernier, la production en était à une douzaine.

«Si l'on compare ma compagnie à une maison, on peut dire que la fondation est là, qu'on l'a même réparé et on lui a ajouté un deuxième étage. Mais avant de mettre le toit, il faut faire les divisions et peaufiner la structure», complète celui qui est aussi ambassadeur de la campagne Prospérité Québec.

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