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20 janvier 2017

Les carrossiers doivent s'ajuster aux nouvelles technologies de l'automobile

©Photo TC Media - Alexandre Faucher

AUTOMOBILE. Alors que la technologie présente à l'intérieur des voitures a évolué rapidement au cours des dernières années, les garages et les carrosseries ne peuvent plus réparer une voiture comme il s'en réparait il y a quelques années.

Comprenant cette situation, la propriétaire de Groupe Rivest CarrXpert L'Assomption, Luce Rivest, a fait suivre à quatre de ses employés des formations pour que l'atelier reçoive la certification or de I-Car Canada en septembre dernier.

«Depuis 2016, les constructeurs tendent à aller vers des ateliers certifiés par eux-mêmes lorsque vient le temps de faire réparer un véhicule encore sous la garantie. La tendance est de plus en plus populaire à cause des changements technologiques au niveau des véhicules», explique Mme Rivest.

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Avec la certification I-Car Canada, perçue comme un prérequis par les constructeurs pour avoir accès à leur certification maison, la propriétaire pourra ainsi cogner aux portes des manufacturiers. 

En étant la première entreprise certifiée, la principale intéressée compte bien se servir de l'avantage qu'elle a.

«C'est certain que le but c'est d'arriver avant tout le monde à la ligne d'arrivée. Présentement, il y a 300 autres entreprises inscrites pour faire la certification. On veut être choisi par les manufacturiers en premier. Ça nous donne en même temps de la crédibilité auprès des assureurs et de notre clientèle», enchaine-t-elle.

D'ici cinq ans, les ateliers qui ne se seront pas ajustés à la nouvelle réalité pourraient fermer boutique, toujours selon Mme Rivest.

Pas la faute des techniciens

En faisant suivre une vingtaine de cours à chacun de quatre de ses employés, Mme Rivest voulait également valider la compétence de ceux-ci.

«Ce n'est pas les compétences qui sont en cause, c'est ce qu'il ne sait pas. Ce qu'il sait, il est bon», a-t-elle pu remarquer.

Maintenant, les cours associés à la certification I-Car Canada ont permis aux techniciens en question de voir que les nouvelles technologies avaient changé un bon nombre de choses.

Par exemple, lorsque vient le temps d'effectuer des réparations, les réparateurs ne peuvent plus couper aux mêmes endroits. Effectuer la restauration de la même façon qu'avant pourrait compromettre certains aspects de la sécurité du véhicule et des gens se trouvant à l'intérieur.

«C'est possible que le véhicule soit déclaré perte totale si l'on applique les spécificités des fabricants. Je n'aurai pas de scrupules à le faire, parce que je veux que mon client soit en sécurité», ajoute Mme Rivest, qui se concentrera à faire les démarches pour obtenir des certifications des manufacturiers au cours de la prochaine année.

 

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