Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Économique

Retour

07 février 2017

Brault et Martineau ferme sa succursale de Repentigny

Négociations difficiles entre le syndicat et l'employeur

©TC Media Gérard Legault

FERMETURE. Les employés du magasin Brault et Martineau de Repentigny ont été pris par surprise ce matin en apprenant la fermeture prochaine de leur succursale située sur la rue de Lafayette.

Syndiqués depuis avril 2016 avec le syndicat des Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce, section locale 501 (TUAC 501), les 26 conseillers vendeurs de Repentigny étaient toujours sans convention collective et à l'étape de la conciliation afin d'en arriver à un règlement.

Publicité

Défiler pour continuer

Il s'agit clairement d'une entreprise antisyndicale -Roxane Larouche, responsable des communications pour les TUAC Canada

« Il s'agit clairement d'une entreprise antisyndicale », mentionne d'emblée Roxane Larouche, responsable des communications pour les TUAC Canada.

L'employeur aurait évoqué une situation géographique défavorable ainsi qu'une bâtisse désuète pour justifier la fermeture du magasin de Repentigny, ajoutant que le bâtiment sera mis en vente prochainement et qu'aucune relocalisation n'était au calendrier.

Ce n’est qu’au moment où Brault & Martineau aura trouvé un acheteur que le magasin fermera définitivement ses portes.

Fermeture «à la Walmart»

« Pour notre part, nous n'avions aucune indication qui laissait croire que le magasin avait des difficultés financières. Il s'agit d'un faux prétexte, c'est de la poudre aux yeux », commente Mme Larouche, qui rappelle la fermeture brutale du Walmart de Jonquière, en avril 2005.

« S'il s'agit vraiment d'une décision économique, Brault et Martineau devra ouvrir ses livres et démontrer qu'il ne s'agit pas de raisons syndicales », continue-t-elle.

Selon l'article 59 du Code du travail, les employés en processus de syndicalisation bénéficient d'un gel des conditions de travail, rappelle la porte-parole des TUAC Canada.

Pas de salaire de base

Parmi les premières problématiques évoquées par les syndiqués, il y avait la rémunération, qui se limitait à une commission, sans salaire de base.

L'employeur voulait aussi effectuer un virage web en se lançant dans la vente en ligne. « Le magasin deviendrait un showroom et les conseillers souhaitaient un mécanisme pour qu'un suivi se fasse entre le client en magasin et son achat en ligne. Mais ce n'était pas possible selon l'employeur», explique la conseillère en communication.

Le nombre de vendeurs sur le plancher ainsi que les changements au niveau de la marge de profit changeante faisaient aussi partie de leurs revendications.

Le syndicat des Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce, section locale 501 (TUAC 501) compte aussi parmi ses membres les salariés du Brault et Martineau de Laval et de Saint-Léonard.

Les relations de travail n'ont guère été plus harmonieuses à la succursale de Laval, où les employés ont été mis en lockout par leur employeur du 21 mars au 26 mai 2016.

Les employés du centre de distribution de la grande bannière avaient eux-aussi été mis en lockout à l'hiver 2016.

La direction de Brault et Martineau n'avait toujours pas retourné notre appel au moment de publier.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web Repentigny - Caméléon Média