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08 juin 2017

Sébastien Nadeau brigue la mairie

Un nouveau candidat annonce sa candidature à L'Assomption

©gracieuseté -Sébastien Nadeau

POLITIQUE. Ambassadeur de fierté à l'occasion des festivités entourant le 300e anniversaire de la Ville de L'Assomption, Sébastien Nadeau a décidé de s'engager une fois de plus dans la ville qu'il habite depuis 2001 en posant sa candidature à titre de maire. « Ce n'est pas une ville que je veux voir grossir, mais grandir », résume-t-il lorsqu'il est question de son coin de pays.

« L'Assomption a besoin de se redéfinir et de se centrer sur qui elle est. Il faut investir dans nos piliers et respecter qui on est et d'où on vient », pense M. Nadeau.

Pour lui, la ville de près de 23 000 habitants en est une de culture, d'éducation et possède un enjeu agricole qui ne faut pas mettre de côté. « Il faut le respecter, puisque ça fait partie de notre identité. »

Un petit recul s'impose, selon l'homme qui a occupé des postes de gestionnaire au sein de l'entreprise médiatique TC Media. « Qu'est-ce qu'on veut devenir en tant que ville », questionne-t-il.

Une saine planification et une vision sur le long terme sont parmi ses objectifs.

Une équipe en construction

Il n'y a aucun doute pour celui qui convoite le siège de maire qu'il se présentera d'ici quelques semaines en compagnie d'une équipe afin de mener à bien ses projets à l'hôtel de ville.

M. Nadeau insiste aussi sur le fait que la bisbille n'a plus sa place à L'Assomption. « On a assez parlé de nos défis, parlons maintenant de ce qu'il y a de bien chez nous. Investissons dans nos forces et enlevons cette aura négative autour de la ville », mentionne-t-il avant d'ajouter que son équipe sera composée de gens de milieux différents qui partageront les mêmes valeurs de respect et d'intégrité que lui.

« Deux conseillers déjà en place en feront partie », souffle-t-il.

Electrolux et caserne

Quand il est question des enjeux principaux qui animent la ville, le père de quatre enfants estime que de beaux projets d'affaires pourraient voir le jour sur le terrain de l'usine Electrolux, tout en spécifiant que pour l'instant, L'Assomption n'en est toujours pas propriétaire.

« Il faut attirer des entreprises, mais il n'y a pas assez de terrains et ça, ça serait un bel emplacement, parce que pour l'instant, ça demeure un mauvais souvenir qu'on voit tous les jours. »

En ce qui a trait au projet de caserne, s'il est conscient que des gens travaillent dessus depuis longtemps, l'aspirant maire estime que la population s'est exprimée sur le sujet et devrait être écoutée. « C'est assez de faire dormir le dossier, une fois en poste, une décision serait prise dans les six mois suivants. »

M. Nadeau croit que les relations qu'il a tissées au fil du temps à travers ses multiples implications, autant professionnelles que communautaires, lui permettent aujourd'hui de faire rayonner L'Assomption à travers la région.

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