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09 juin 2017

Les élus veulent cesser de payer pour les frais juridiques de Jean-Claude Gingras

Conseil de L'Assomption

©Photo Gracieuseté

POLITIQUE. Les citoyens étaient nombreux le mardi 6 juin à assister à la séance mensuelle du conseil de L'Assomption. Des enjeux récurrents ont été abordés, tels que les dossiers de Jean-Claude Gingras et la caserne, alors que de nouveaux ont fait surface lors de la période de questions où les gens présents ont pris la parole en grand nombre.

Dossiers Jean-Claude Gingras

Le conseil a adopté le « Règlement de certains dossiers concernant la Ville de L'Assomption et Jean-Claude Gingras » lors de la dernière séance, mais s'est toutefois refusé à tout commentaire sur le sujet. « Notre intérêt premier dans ce dossier, c'est d'arrêter les frais juridiques », s'est contenté de dire le maire suppléant, Michel Gagnon. M. Gingras devait être entendu hier au Palais de justice de Joliette pour son procès en inhabilité à siéger, mais il ne témoignera pas en raison de l'entente intervenu avec la Ville. Une autorisation de paiement pour les honoraires professionnels de Me Éloi Talbot, l'avocat de Jean-Claude Gingras, faisait par ailleurs partie de l'ordre du jour. Le présent montant s'élève à 27 883 $.

Maire suppléant

Le prochain maire suppléant, qui substituera à Michel Gagnon dès le mois de juillet, sera Claude Rivest. M. Rivest occupera ce poste pour une durée de trois mois, donc de juillet à septembre inclusivement.

Projet de développement

Un projet de développement résidentiel et commercial qui verra le jour à l'angle du rang l'Achigan et du Chemin des Commissaires a vu son concept d'aménagement accepté. Le projet comprendra 375 unités d'habitation sur 10,5 hectares, dont entre autres 189 maisons de ville ainsi qu'un parc et une piste cyclable.

Nouvelle prise d'eau pour l'usine de traitement de l'eau potable

Des travaux de construction débuteront afin de mettre en place une nouvelle prise d'eau à l'usine de traitement de l'eau potable qui n'en comptait qu'une. Questionné par un citoyen sur ces travaux, le directeur général de la Ville a mentionné qu'avec cet ajout, L'Assomption ne se retrouverait pas dans une situation critique advenant une problématique avec la seule prise actuellement en fonction. « On court le risque que la prise soit bloquée par la crue des eaux et que nos réserves soient épuisées. » Dans un même règlement, les élus ont donné l'aval pour des travaux pour un mécanisme d'interconnexion entre les étangs aérés pour le traitement des eaux usées. Au total, la facture s'élève à 6 106 500 $ pour un emprunt de 3 615 748 $. Le maire suppléant a rassuré les citoyens en leur disant qu'une très grande partie de la facture allait être assumée par des subventions, dont la taxe sur l'essence, et en bout de ligne, les résidents n'auraient qu'à débourser une somme environnant les 600 000$.

Fini le sifflement de train

Le conseil a décidé de faire la demande au Canadien Pacifique d'abolir le sifflement du train au passage à niveau dans le quartier Saint-Gérard-Majella où des barrières ont été installées. « Une fois qu'elles seront fonctionnelles, la loi nous permet maintenant de ne plus avoir recours au sifflement du train », mentionne Michel Gagnon.

Étude sur la circulation

Au cours des prochaines semaines, une étude sur la circulation sera effectuée par la firme en ingénierie Cima + au coût de 36 125$. « On sait qu'il y a de la congestion à l'angle de la route 341 et du chemin des Commissaires. Il y a beaucoup de trafic et on veut minimiser les impacts », explique le maire suppléant qui ajoute qu'une telle étude permettra au conseil de mieux orienter sa prise de décision dans ce dossier.

Travaux sur le rang Point-du-Jour

Des travaux de réhabilitation de la chaussé sur le rang Point-du-Jour Sud sont à l'horaire prochainement. Le contrat a été octroyé à Asphalte Lanaudière au coût de 383 772 $.

Caserne

Aucunes nouvelles informations ne semblent avoir été compilées dans le dossier de la caserne. Un citoyen s'est dit préoccupé par le manque d'échéanciers. Le maire suppléant a refusé de s'engager sur un emplacement précis en réitérant le fait que « le plan de match n'avait pas changé ». Le trésorier de la Ville a quant à lui signifié qu'il n'était pas prêt à procéder aux appels d'offre. « Nous avons encore des vérifications à faire », a ajouté le directeur général.

Sécurité routière rue Francoeur

Quelques citoyens de la rue Francoeur ont signifié aux élus être préoccupés par la circulation routière sur la rue Francoeur, qui accueillera d'ailleurs un CPE sous peu. « Même si la limite est de 40 km/h, on voit des autobus rouler à 60 km/h et le parc n'est pas clôturé. Compte tenu qu'il y aura un CPE, est-ce que vous envisagez un réaménagement? », a questionné une résidente qui ne se manifestait pas pour la première fois en ce sens et mentionnait que le quartier est essentiellement composé de jeunes familles. Le conseil lui a répondu que le comité de sécurité sera mis au fait de sa requête et que certaines mesures préventives allaient être mises en place, telles que des panneaux au centre de la voie.

Des condos qui ne font pas l'unanimité

Désemparés par les travaux qui se déroulent à quelques mètres de leur demeure, des résidents de la Place Panet sont venus partager leur calvaire aux membres du conseil. Ils affirment que non seulement la construction du projet domiciliaire Le Saint-Pierre Urbain n'est pas effectuée en harmonie avec le reste du secteur, mais qu'en plus, le contracteur a récemment rasé une haie d'une hauteur de 20 pieds qui préservait leur intimité entre les nouvelles habitations d'une hauteur de trois étages et leur cour arrière. Les élus ont mentionné qu'ils allaient se pencher sur la question.

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