François Legault veut redonner de l'argent aux familles

RENTRÉE PARLEMENTAIRE. Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) et député de L'Assomption, François Legault, parcourt le Québec depuis maintenant deux mois et il entend ne pas s’arrêter en 2018. D’ailleurs, il prévoit une rentrée parlementaire corsée pour les Libéraux de Philippe Couillard.

Le chef de la CAQ n'a pas arrêté beaucoup cet été en sillonnant les quatre coins du Québec pour prendre le pouls des militants. Avec les sondages qui augmentent, François Legault affirme vouloir profiter de ce moment pour faire des rencontres sur le terrain: «C’est évident que la rentrée parlementaire est un enjeu important, mais pour moi la priorité, jusqu'en 2018, c’est de faire vraiment le tour du Québec pour rencontrer et convaincre le plus de monde possible sur les avantages du programme de la CAQ. Aujourd'hui, on a une vingtaine de députés. En 2018, ça nous en prend 63 et c'est à ça que je travaille présentement.»

Une rentrée spéciale

Le chef de la CAQ ajoute «que ça va brasser» lors de cette rentrée parlementaire, car il entend demander au gouvernement de donner un répit aux familles du côté fiscal. «Ça fait longtemps que l’on tape sur ce clou, mais là on va demander au gouvernement d'avoir recours à un mini budget. Il faut absolument que ce gouvernement, qui a pigé dans les poches des contribuables avec la taxe scolaire, les services de garde et autres taxes, redonne 500 $ par personne, soit 1000 $ par famille. Le ministre Leitao l’a dit qu'il avait l’argent pour baisser les impôts l’année prochaine. Ce n'est pas l’année prochaine qu’il faut agir, c'est maintenant et, nous à la CAQ, nous allons demander au gouvernement d'agir dans ce dossier», d’affirmer François Legault.

Garder l'œil ouvert

Pour le chef de la CAQ, il va sans dire que les choses tournent rondement pour son parti, car les sondages sont favorables pour le chef et son équipe. Mais une chose est certaine, François Legault entend être vigilant au cours des prochains mois et ne rien laisser à la légère. «Un an en politique, c’est long. Il faut éviter les conflits, s’assurer que l’équipe est bien unie et travailler sans relâche pour gagner la prochaine élection. C'est à ça que je vais travailler dans les prochains mois», assure le chef.