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27 janvier 2017

Elle reprend vie grâce à des policiers de L'Assomption

«Mon cœur avait cessé de battre»

©gracieuseté

TÉMOIGNAGE. La grande générosité de Lynda Thibodeau aurait pu lui être fatale. La résidente de L'Assomption qui avait accepté de garder le chien d'une amie n'avait pas réalisé que son asthme léger combiné à sa proximité avec l'animal pouvait engendrer un arrêt respiratoire. Heureusement, grâce à l'intervention des policiers de L'Assomption, son histoire a connu un dénouement heureux.

Tout a débuté le 20 novembre alors que Mme Thibodeau s'occupe déjà du petit chien d'une amie partie en Gaspésie depuis quelques jours. Tout va bien et rien ne laisse présager que le petit Yorkshire sera la cause d'un bronchospasme majeur.

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Mme Thiboodeau pose en compagnie de son autre ange gardien, son conjoint, Jean-Pierre Papin.

Je ne peux pas juste leur dire ''merci'', car ils m'ont sauvé la vie, et je ne sais pas quoi leur donner non plus -Lynda Thibodeau, survivante

« Je venais d'envoyer le chien à l'extérieur et comme il pleuvait, il sentait le chien mouillé. Avec l'aide de mon conjoint, j'ai donc décidé de le laver dans le bain pour ne pas qu'il garde cette odeur lorsque mon amie viendrait le chercher », se souvient la femme de 60 ans.

Aussitôt qu'ils entreprennent le nettoyage, la dame se met à éprouver des difficultés respiratoires. Elle sort de la maison avec ses pompes espérant reprendre du mieux, comme elle a l'habitude de le faire lorsqu'elle a un inconfort, même si jamais il ne lui était arrivé de se sentir aussi mal en point.

Arrêt respiratoire

Voyant que la situation ne s'améliore pas, Lynda Thibodeau et son conjoint, Jean-Pierre Papin, se mettent en direction de l'hôpital. Mais quelques coins de rue plus tard, les choses dégénèrent.

« J'avais la langue sortie et les yeux roulés à l'envers, alors Jean-Pierre s'est arrêté au dépanneur et a demandé au commis d'appeler les secours parce que je venais de faire un arrêt respiratoire », raconte celle qui souligne l'efficacité de l'employé de la station-service, Jean-Simon Duguay.

M. Papin enchaîne aussitôt les manœuvres de réanimation sur sa conjointe.

Trois minutes après que l'appel ait été logé à la centrale, l'agent Sébastien Martel du Service de police de L'Assomption/Saint-Sulpice débarque sur les lieux, suivi de près par l'agent Mikael Provencher.

Ce dernier prend rapidement le relai et entame un intense massage cardiaque pendant que son collègue s'affaire à brancher le défibrillateur.

« Le pouls de Mme Thibodeau est réapparu », se souvient l'agent Martel, qui ne minimise pas son rôle dans l'intervention, mais qui attribue l'heureux dénouement dont il a été témoin à une série de facteurs, dont le bon réflexe du conjoint de Lynda à procéder rapidement au massage cardiaque lui-même.

« Selon ce que l'agent Provencher m'a dit, il avait déjà tenté de réanimer plusieurs personnes par le passé, mais ça n'avait malheureusement pas fonctionné, et c'était donc son premier sauvetage », relate Mme Thibodeau, qui souhaitait souligner le travail exemplaire des policiers.

« Je ne peux pas juste leur dire ''merci'', car ils m'ont sauvé la vie, et je ne sais pas quoi leur donner non plus », confie la dame la voix entrecoupée par l'émotion.

Ne pas sous-estimer l'asthme

Aujourd'hui, même si elle est en convalescence encore pour quelques semaines en raison de côtes cassées à la suite de l'intervention, la femme de L'Assomption désire plus que jamais sourire à la vie.

« J'ai été entre la vie et la mort pendant 24 heures et je suis demeurée pendant quatre jours aux soins intensifs. Maintenant, je veux me garder en forme et en santé. C'est sûr que certaines choses ont changé d'importance dans ma vie: être en famille avec ceux que j'aime, c'est ça qui est précieux», partage celle qui se fait surnommer «matante gâteau» par ses neveux et nièces.

Toute cette mésaventure a aussi convaincu Lynda Thibodeau de conscientiser les gens souffrant d'asthme, aussi léger soit-il, comme c'est son cas, de prendre leur santé au sérieux.

« Les médecins n'avaient jamais vu un bronchospasme de cette envergure et ça a donné toute une leçon aux membres de ma famille, dont certains sont asthmatiques. Il y a eu des prises de conscience, car il faut toujours être prudents, surtout avec les animaux.»

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