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22 février 2017

Une rue à L'Assomption suscite les inquiétudes de ses résidents

Problématique de stationnement

©TC Media - Olivia Nguonly

CIRCULATION. Entre les autobus scolaires, les autobus de la MRC, les piétons, les cyclistes et les automobilistes qui empruntent au quotidien la rue Adhémar-Raynault à L'Assomption, la cohabitation se fait difficilement, selon des résidents du secteur, qui croient que leur sécurité est compromise, et qui estiment que la ville fait la sourde oreille.

En septembre dernier, André Gélinas, qui demeure sur la rue située dans le secteur Saint-Gérard-Majella depuis 2008, a décidé de faire part de la problématique à la Ville.

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Personnellement, je stationne rarement ma voiture dans la rue pour ne pas qu'elle se fasse accrocher, mais ça, c'est du matériel, c'est moins important qu'une vie -André Gélinas

Il a insisté sur l'achalandage de la rue de près d'un kilomètre. « Nombreuses sont les personnes qui stationnent de chaque côté, principalement sur cette rue principale […] que ce soit de jour ou en soirée, nous avons fréquemment connaissance de la difficulté des conducteurs, mais également des citoyens qui prennent une marche avec leurs enfants ou leurs chien, de circuler en toute sécurité. »

Le résident ajoute qu'il a été témoin, à plus d'une reprise, de véhicules qui circulaient à vitesse règlementaire, mais qui sont tout de même passés près de heurter une voiture stationnée ou même un piéton, puisque la rue Adhémar-Raynault ne possède pas de trottoirs.

Marie-Lyne Benoit, une jeune maman qui demeure aussi sur la rue en question, estime qu'il y a aussi une problématique. « Ce n'est pas sécuritaire, autant pour les piétons que les conducteurs, même si en général, il y a un certain respect de part et d'autre. Nous sommes déménagés ici en 2014 parce qu'on croyait que nos enfants pourraient faire du vélo dans la rue, mais ce n'est pas le cas », avance-t-elle.

«Une solution simple et efficace»

Selon eux, la solution simple et efficace serait d'implanter une interdiction de stationnement d'un côté de la rue, ce qui leur a été refusé par la municipalité, qui leur a toutefois annoncé que la limite de vitesse serait abaissée à 40 km/h dans tout le quartier et que davantage de piétons statiques feraient leur apparition au printemps.

Des mesures qui ne plaisent pas à M. Gélinas. « Ils n'ont pas compris le problème: les automobilistes doivent circuler en zigzag à cause des voitures stationnées et on ne voit rien », affirme-t-il en ajoutant que la rue Adhémar-Raynault comporte aussi des courbes qui limitent encore plus la visibilité.

Le directeur général de L'Assomption, Michel Archambault, défend la position de la Ville en affirmant qu'une opération de surveillance a été effectuée en septembre dernier par des policiers et a mené à des conclusions autres.

« Aucun problème majeur n'a été observé, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de cas particulier », consent M. Archambault, qui précise que les policiers avaient comme mandat d'observer la vitesse en particulier.

Les membres du comité de sécurité routière, formé de spécialistes, tels que des policiers, des employés des services techniques et de l'urbanisme de la Ville, ont aussi fait des vérifications d'usage dans ce dossier, enchaîne-t-il. Lui-même affirme s'être rendu sur la rue Adhémar-Raynault pour en tirer les mêmes conclusions: la rue respecte les normes de design proscrites par une rue de type collectrice et même si des véhicules y sont stationnés des deux côtés, la voie libre à la circulation est suffisante.

Le conseiller du secteur, Fernand Gendron, abonde dans le même sens, alors qu'il emprunte fréquemment cette voie. Il avance que le stationnement est permis des deux côtés de la rue dans l'ensemble de la municipalité et ne pense pas qu'une interdiction partielle améliorait la situation.

Il reconnaît toutefois que l'école à proximité peut amener son lot de piétons et de voitures et rappelle que pour cette raison, la surveillance policière est accrue dans ce quartier.

Éviter un drame

Les résidents André Gélinas et Marie-Lyne Benoit sentent que leur demande n'a pas eu d'écho et ne comprennent pas le refus des autorités municipales.

« Il n'y a rien de compliqué dans le fait de mettre en place une interdiction de stationnement d'un côté. Il suffit qu'un conducteur soit distrait et qu'il y ait des piétons et ce serait le drame », illustre celui qui dit qu'après réflexion, il aurait choisi de s'établir sur une rue parallèle, moins passante.

« Personnellement, je stationne rarement ma voiture dans la rue pour ne pas qu'elle se fasse accrocher, mais ça, c'est du matériel, c'est moins important qu'une vie », conclut-il.

Un autre résident rencontré sur place affirme avoir été témoin de deux autobus circulant à sens opposé et qui ont dû multiplier les manœuvres risquées afin de venir à bout de se frayer un passage sur la rue du secteur Ruisseau des Sources.

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