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10 mars 2017

Le métier d'illustrateur, «pas juste un dessin»

©TC Media archives

ILLUSTRATION. Le domaine de l'illustration a déjà été plus reluisant, croit André Martel, qui s'est lancé à cent mille à l'heure dans le dessin il y a deux ans. Membre d'Illustration Québec, le professionnel de L'Assomption souhaite faire connaître son métier et du coup les ressources qui s'offrent à ses confrères par le biais de cette association qui promeut leur métier.

Pour sa part, celui qui a occupé un poste de designer pendant 16 ans pour Electrolux a réorienté sa carrière à la suite de la fermeture de l'usine à L'Assomption.

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J'ai déjà entendu "c'est juste un dessin". Oui, c'est un dessin, mais il y a des études en arrière et des heures de travail. C'est un métier comme un autre -André Martel

Ce n'est pas sans crainte qu'André Martel a fait le grand saut. « Devenir illustrateur rime aussi avec entrepreneuriat, puisque tu deviens carrément entrepreneur et ça peut faire peur. Ça représente de gros chiffres et aussi de faire ses taxes aux trois mois », lance-t-il à la blague.

Illustration Québec propose ainsi différents services d'accompagnement visant à épauler ses membres et à les guider dans leur carrière, qu'elle en soit à ses premiers balbutiements ou sur une belle lancée.

Tarifs à la baisse

« C'est un vrai métier et oui, on peut en vivre », soutient M. Martel qui avance que plusieurs préjugés persistent lorsqu'il est question de son travail. Notamment quand la question des tarifs est sur la table.

« J'ai déjà entendu "c'est juste un dessin". Oui, c'est un dessin, mais il y a des études en arrière et des heures de travail. C'est un métier comme un autre», explique-t-il en ajoutant qu'il y a dix ans, les rémunérations des illustrateurs étaient plus profitables pour ces derniers.

« Quand on se met à calculer le tarif à l'heure, ça peut devenir risible. Au niveau de l'édition, par exemple, les tarifs ont baissé. Les éditeurs disent qu'ils sont pris à la gorge et qu'ils doivent couper dans le gras, mais les illustrateurs ne doivent pas se laisser prendre là-dedans.»

Droits d'auteur

La sous-traitance et le recours aux banques d'images constituent d'autres enjeux avec lesquels doivent composer les illustrateurs. Il y a aussi les cas de fraudes et tout l'aspect lié aux droits d'auteur, dont le cas le plus médiatisé est celui de Claude Robinson.

Pour sa part, c'est tout l'aspect créatif qui passionne l'homme de L'Assomption derrière l'étiquette de La Vaillante, la bière officielle des fêtes du 300e de la ville où il réside. «Comparativement à un artiste, qui peint sous le coup de l'émotion, l'illustrateur marche par contraintes et s'exécute à la suite d'une commande», décrit-il.

André Martel croit en la force du nombre et invite ainsi tous les illustrateurs à s'informer auprès d'Illustration Québec. «Moi, ça m'a aidé. L'Association apporte un support, une crédibilité à notre démarche et même de la confiance en soi.»

Pour information, contactez André Martel au 514 464-4511 ou visitez le www.illustrationquebec.com.

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