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30 mars 2017

Un ingénieur sans frontières met le cap sur Madagascar

Projet de coopération internationale

©gracieuseté - Maxime Pitre

VOYAGE.Futur ingénieur, Maxime Pitre s'envolait pour l'Inde en 2014 où il a participé à la construction d'un bâtiment éducatif. C'est là que le Repentignois a attrapé la piqûre des voyages de coopération internationale. Il s'apprête aujourd'hui à repartir à l'aventure en tant que membre d'Ingénieurs sans frontières Québec (ISFQ) afin de construire un puits à Madagascar et des salles de classe.

Avant son entrée à l'École de Technologie Supérieure (ÉTS) en génie de la construction, Maxime Pitre n'avait jamais vraiment voyagé et ne doutait pas qu'il aurait un si grand intérêt pour le domaine de la coopération internationale.

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Aucun autre de mes stages au Québec ne m'en a appris autant -Maxime Pitre

C'est à la suite d'un projet mis de l'avant par le club étudiant PRÉCI qu'il se voit sélectionné. Après avoir amassé des fonds pendant 10 mois, il passe quatre mois dans le petit village de Kalkeri, au nord de l’état du Karnataka en Inde, à construire un pavillon éducatif.

« Le projet a été réalisé de A à Z par notre équipe. J'ai aimé découvrir une nouvelle culture, voir comment les gens vivent ailleurs: ça m'a apporté une ouverture d'esprit. Côté technique, je n'avais jamais vraiment construit avant ça, puisque ce que nous apprenons en classe est plus théorique, alors j'ai acquis le côté plus pratique », relate l'étudiant de troisième année.

©gracieuseté - Maxime Pitre

Projet de coopération internationale en Inde.

« Aucun autre de mes stages au Québec ne m'en a appris autant », ajoute-t-il.

Maxime Pitre consent toutefois qu'une période d'adaptation sur le terrain est nécessaire afin de comprendre la manière de travailler de ses hôtes. « Par exemple, les délais sont toujours plus longs que prévu et lorsqu'on nous répond ''demain'', cela signifie souvent plutôt ''la semaine prochaine'' », sourit-il.

Faciliter l'accès à l'eau potable

Cette fois, pour le projet Miara-Miasa («coopérer» en malgache), cet été Maxime et son équipe auront pour but de faciliter l'accès à l'eau potable et à l’éducation d’Ambatofotsy, un petit village rural situé dans les hauts-plateaux de Madagascar.

À l'heure actuelle, les habitants de cette région s'abreuvent manuellement avec une dizaine de puits de surface alors que les coopérants ont l'intention de construire un puits de forage à 55 mètres de profondeur.

« Les puits de surface actuels sont plus sujets à contamination et à l'assèchement. Alors que notre puits sera alimenté par un panneau solaire avec une pompe et pourra offrir 2000 à 5000 litres d'eau par jour. Un réservoir sera aussi aménagé à côté afin de stocker jusqu'à 20 000 litres d'eau », détaille Maxime Pitre, qui précise que ce sont souvent les femmes qui ont la lourde tâche d'alimenter le village en eau potable.

S'ils parviennent à amasser suffisamment de fonds, les coopérants planifient aussi rétablir un puits de surface qui s'est effondré.

L'accès à l'éducation, dans ce village où la plus proche école secondaire se situe à 18 kilomètres, soit quatre heures de marche, est un aspect qu'aimeraient aussi améliorer les ingénieurs québécois.

« La construction de deux classes de niveau secondaire permettrait de prolonger la scolarité des jeunes qui ne peuvent continuer leurs études. Leurs parents n'ont pas les moyens de leur pays un logis à proximité de l'école alors ils vont travailler dans les champs », décrit-il.

Le groupe d'Ingénieurs sans frontières construirait donc deux salles de classe pour que puissent s'amorcer les apprentissages et dans une seconde phase du projet, la construction d'autres classes pourrait se réaliser.

Maxime Pitre et son équipe de coopérants tiendront différentes activités-bénéfice afin de soutenir leur projet de coopération internationale. La prochaine sera un 5 à 9 le vendredi 7 avril, au Clébard, 4557, rue St-Denis, à Montréal. Pour information: isfq.ca/portfolio/projet-eau-et-education-2017-madagascar/

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