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08 mars 2017

Femme d'affaires et maman, un défi de conciliation possible à relever

©gracieuseté

JOURNÉE DE LA FEMME. Il y a 20 ans, Isabelle Proulx a choisi de ne pas suivre la vague du «métro, boulot, dodo» et a ouvert sa propre boîte en communication dans sa ville natale, à Repentigny. Depuis, tout en conciliant sa vie de famille avec sa vie professionnelle, elle a su se tailler une place de choix dans un domaine qui la passionne.

En 1997 lorsqu'elle se lance dans l'aventure de Proulx communications, la femme d'affaires sait qu'elle souhaite fonder une famille dans les années à venir. Et c'est ce qui se produisit quelques années plus tard avec l'arrivée de ses deux enfants.

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« Quand ils étaient bébés, j'ai même eu mon bureau à la maison pour être plus présente. Mes enfants ont grandi là-dedans. Je me souviens qu'il y avait une table à langer au bureau et une couchette, parce que pendant un an, Jeanne était avec moi, au travail », se souvient celle qui était retournée au boulot trois semaines après son accouchement.

Aujourd'hui, en plus d'avoir littéralement grandi en même temps que l'entreprise de leur mère, les enfants de Mme Proulx sont devenus de jeunes adultes qui doivent faire des choix de carrière. « Je leur dis de choisir quelque chose qui les passionne, pour ne pas qu'ils aillent travailler de reculons.»

Une première présidente

Dans le milieu où elle évolue, Isabelle Proulx n'a jamais senti qu'elle devait jouer du coude avec les hommes pour se démarquer et être considérée. « C'est plutôt ma situation géographique qui a joué contre moi au début, puisqu'il y a 20 ans, on se demandait pourquoi j'avais choisi d'ouvrir mon bureau à Repentigny », affirme celle qui a su faire sa place parmi les autres joueurs du milieu au fil du temps.

Pendant trois ans, de 2013 à 2016, la directrice de Proulx communications assure aussi la présidence de la Chambre de commerce de la MRC de L'Assomption et deviendra par le fait même la première femme à tenir les rênes de l'organisation.

Déjà dans le milieu des affaires depuis plusieurs années, c'est véritablement lors d'un événement de la Fédération de la Chambre de commerce du Québec qu'Isabelle Proulx remarque une particularité liée au genre. « Là, c'est vraiment un milieu d'hommes », se remémore-t-elle en ajoutant que plusieurs grands dirigeants d'entreprises québécoises étaient présents.

Depuis deux ans, l'entrepreneure du milieu des communications fait partie des panélistes du projet Dans l'œil de l'entrepreneur qui a pour objectif d’encourager les jeunes de la MRC L’Assomption à se lancer en affaires en leur permettant d’avoir les ressources nécessaires au démarrage d’une entreprise.

Entre être une femme ou un homme d'affaires, les différences ne sont pas marquées, croit Isabelle Proulx. « C'est plus une question de personnalité, mais peut-être que les hommes ont un plus grand lâcher-prise que les femmes ou du moins une plus grande facilité à "mettre leur switch à off", observe-t-elle. La femme aura tendance a plus s'en mettre sur les bras. »

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