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Il construit des tricycles et réalise son rêve de « p’tit gars »
Jacob Trahan pratique un loisir pas comme les autres
©TC Media - Christian Richard
LOISIR. C'est aujourd'hui, adolescent, que Jacob Trahan réalise un rêve d'enfance: celui de posséder un «big wheel», aussi appelé tricycle. Mais attention, celui qui étudie en cinquième secondaire au Collège de l'Assomption ne fait pas que conduire cet engin sur trois roues, il en construit et suscite bien des sourires lorsqu'il enfourche son tricycle en compagnie de ses amis.
Dès qu'il a eu carte blanche dans le cadre d'un projet scolaire, Jacob a aussitôt souhaité donner vie à un premier «big wheel». Pour l'amateur de sensations fortes, le congé des Fêtes dernier a ainsi été le moment de se lancer dans l'aventure.
Se promener en gang, c'est encore plus magique. Pour l'instant, mon but c'est vraiment de faire découvrir ce loisir au plus de personnes possible et de répondre à leurs questions en lien avec la fabrication ou l'utilisation -Jacob Trahan
« En troisième secondaire, j'ai découvert la ''drift'', soit le dérapage contrôlé avec un tricycle. C'est un peu la même sensation que le karting », compare celui qui croit que son sport s'adresse autant aux petits qu'aux grands.
Justement, enfant, Jacob se souvient qu'il n'a pas possédé ce type de vélo: « ça a dû me manquer », sourit-il afin de justifier sa nouvelle passion venue sur le tard.
S'il peut atteindre une vitesse de près de 20 km/h, le jeune homme insiste sur le fait qu'il revêt des protections lors de ses escapades et qu'il s'adonne à son loisir dans des stationnements ou des rues tranquilles.
« Mes tricycles sont beaucoup plus solides que ceux en magasins. Ils ont une meilleure maniabilité, puisqu'ils sont composés d'un vrai pneu à l'avant, ce qui donne une meilleure adhérence, ils ont un frein ainsi que des roues performantes à l'arrière », décrit Jacob.
Des centaines d'heures de travail
Celui qui a toujours eu un grand intérêt pour le travail manuel et la construction a déniché plusieurs de ses pièces dans des ateliers de soudure, mais avoue que certains matériaux sont plus difficiles à trouver.
L'élève de cinquième secondaire a mis près de 50 heures de recherches avant de bâtir son premier engin, puis a investi un autre 50 heures de travail, avec l'aide de son père, afin de procéder à l'assemblage.
©TC Media - Christian Richard
Jacob et ses amis attirent tous les regards lors de leurs balades dans les rues de Repentigny.
« C'est vraiment gratifiant de voir que ça se matérialise au fur et à mesure et rien n'empêche que le plan puisse changer en cours de route. »
Jusqu'à présente, Jacob Trahan a construit quatre tricycles qu'il se fait un plaisir de prêter à ses amis le temps d'une balade dans les rues de Repentigny, où tous les regards se tournent alors vers la bande de jeunes aux allures de petits chenapans.
« Se promener en gang, c'est encore plus magique. Pour l'instant, mon but c'est vraiment de faire découvrir ce loisir au plus de personnes possible et de répondre à leurs questions en lien avec la fabrication ou l'utilisation », avance-t-il.
©TC Media - Christian Richard
Jacob et ses amis attirent tous les regards lors de leurs balades dans les rues de Repentigny.
L'adolescent ne met pas de croix sur la commercialisation de son produit, mais souhaite vraiment se concentrer sur le volet informatif au grand public à l'heure actuelle, par le biais de rassemblements par exemple.
Pour plus d'informations sur les tricycles de Jacob Trahan, vous pouvez le contacter par courriel au jacobpuck@gmail.com
©TC Media - Christian Richard
Jacob et ses amis attirent tous les regards lors de leurs balades dans les rues de Repentigny.
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