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17 juillet 2017

Une future policière reçoit la Médaille du lieutenant-gouverneur du Québec

Petite-fille du premier policier permanent embauché à Repentigny

©gracieuseté

POLICE. Des horaires fixes de 9 à 5 et du travail de bureau, « non merci », dirait Marie-Ève Péloquin, nouvellement diplômée en techniques policières et récipiendaire de la Médaille du lieutenant-gouverneur du Québec pour la jeunesse. Avec sa grande soif de justice et d'entraide, la jeune femme native de Repentigny est prête à relever les défis qui l'attendent sur le terrain.

Petite-fille du premier policier permanent à avoir été embauché par la Ville de Repentigny en 1957, Marie-Ève Peloquin a été inspirée par son aïeul lorsqu'est venu le temps de faire un choix de carrière, mais croit avant tout que sa personnalité y est encore pour beaucoup plus.

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Quand tu es policier, tu te réveilles le matin et tu ne sais pas ce qui va se passer dans ta journée et c'est ce que j'aime le plus, l'imprévu   -Marie-Ève Péloquin

« Quand tu es policier, tu te réveilles le matin et tu ne sais pas ce qui va se passer dans ta journée et c'est ce que j'aime le plus, l'imprévu », sourit la femme de 23 ans qui exerce présentement le travail de cadet au Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM) en attendant patiemment une réponse pour son admission à l'École nationale de police de Nicolet.

Son grand-père, Richard Péloquin Senior, est décédé alors qu'elle n'avait que 10 ans. Elle se souvient tout de même qu'il avait reçu une médaille de bravoure pour le sauvetage de son beau-frère, lui aussi policier à l'époque, et cette histoire l'avait marquée. Celui qui détenait le matricule 001 à Repentigny a par ailleurs terminé sa carrière à titre de sergent au SPVM. De plus, l'arrière-grand-père de Marie-Ève était aussi policier.

©TC Media - Olivia Nguonly

Richard Péloquin, propriétaire du Pélo Gym et père de Marie-Ève, conserve des archives relatant le sauvetage que son propre père avait effectué alors qu'il avait procédé à l'arrestation de voleurs de banque en compagnie de son beau-frère.

« Ce n'est pas parce que ton père, par exemple, était policier que tu peux l'être. Il faut vraiment que tu aies ça en toi et que ça vienne de toi », croit celle qui se décrit comme une personne possédant une belle écoute et une ouverture d'esprit.

Une fois sur le terrain, Marie-Ève estime que ces caractéristiques constituent d'ailleurs ses plus grandes forces. « Je suis capable de comprendre les situations même si je ne les ai pas vécues et je suis neutre dans la vie: je ne suis pas là pour juger, mais bien pour écouter et aider. »

L'importance de la communication

Son rôle de cadet dans la métropole lui permet de mettre en pratique ses acquis. « En tant que cadet, nous ne sommes pas équipés comme les policiers, mais c'est là qu'on voit que la communication c'est la base et qu'on peut résoudre beaucoup de choses seulement en communiquant », observe l'aspirante policière.

Lors de son passage au cégep d'Alma, où elle a obtenu son diplôme en techniques policières, Marie-Ève s'est beaucoup impliquée au sein de sa cohorte. Elle croit que son rôle dans l'association étudiante de sa technique et au sein de l'organisation du bal de finissant lui ont valu la médaille reçue le 25 juin des mains de l'honorable J. Michel Doyon, Lieutenant-gouverneur du Québec.

Un stage en Belgique

La jeune femme a d'ailleurs participé à un stage en Belgique au mois d'avril dernier où elle a eu le privilège d'observer les fonctionnements de ce corps policier. « Il ressemble beaucoup au nôtre, puisque tous les policiers ont la mission d'assurer la sécurité et de maintenir la paix, mais c'est au niveau de l'école qu'il y a des différences », rapporte celle qui a été surprise de constater que les futurs policiers belges sont payés pour suivre leurs études et sont ensuite assurés d'un emploi.

Aujourd'hui, selon Marie-Ève, le plus grand défi d'un policier est sans doute de faire face aux nombreux préjugés de la population, qui filme leurs moindres faits et gestes. « Les policiers doivent faire attention à ce qu'ils font et ce qu'ils disent », croit-elle.

Mais peu importe les défis reliés à la carrière qui l'attend, la femme de 23 ans est prête à les relever. « Dans la police, tu n'es pas dans le confort de chez toi et il faut que tu t'attendes à justement sortir de ta zone de confort », entrevoit-elle avec enthousiasme.

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