« Je crois que tout entrepreneur à différents moments de sa carrière devrait avoir un ou des mentors pour l’aider à cheminer », affirme d’emblée François Forest, responsable du service de mentorat chez CieNOV. Au cours de sa carrière, celui-ci a navigué du rôle de mentoré à mentor, pour ensuite devenir chef mentor, puis responsable du mentorat. Il est sans équivoque : le service de mentorat doit être mieux connu.

« Pour un entrepreneur, être mentoré signifie de profiter de l’expérience d’un mentor plus expérimenté qui a vécu à peu près toutes les situations inimaginables et qui peut l’aider, en partie, à ne pas faire ces erreurs que d’autres ont faites. Le mentor est là pour permettre au mentoré de réfléchir et de se poser les bonnes questions pour, par la suite, trouver les bonnes réponses », souligne M. Forest.

Le mentor n’est toutefois pas en reste. S’il convient d’offrir de son temps bénévolement, il a tout autant à gagner de cette relation. « Souvent le mentor va réaliser qu’il apprend plus que le mentoré. Il va se questionner lui-même sur ce qu’il vit et la façon dont il peut l’adapter dans son entreprise. Souvent, la jeunesse aussi va redonner une certaine fougue aux mentors plus expérimentés », dit avoir observé François Forest.

Le mentorat à tout âge et à tout stade

Par ailleurs, contrairement à ce que certains pourraient croire, le mentorat n’est pas qu’une affaire de jeune entrepreneur. L’âge ou le nombre d’années d’expérience en entrepreneuriat ont en effet peu d’importance. « À la base, le mentorat s’adresse aux entrepreneurs qui souhaitent progresser; profiter de l’expérience d’un mentor pour échanger, valider des idées ou simplement pour avoir une oreille à qui se confier. »

En effet, comme mentor, 70 % du temps alloué à son mentoré consiste à l’écoute de ce dernier. Un autre 25 % devra être consacré au questionnement, puis 5 % au partage. « Ce n’est pas le rôle du mentor de prendre la décision à la place du mentoré », précise M. Forest, faisant la distinction entre mentor, coach et consultant. Les entrepreneurs qui s’engagent à titre de mentor sont d’ailleurs formés par CieNOV et le Réseau Mentorat pour bien saisir la teneur de leur rôle. 

Vient ensuite le temps de former les dyades parfaites pour répondre aux attentes et besoins de chacune des deux parties. « Les rencontres exploratoires vont permettre au mentor et au mentoré de se présenter, de se poser des questions, d’être curieux l’un envers l’autre, détaille M. Forest. On tente de voir si la confiance peut s’établir entre les deux personnes, parce que le jumelage est vraiment basé sur la confiance. » Enfin, lorsqu’un duo gagnant s’officialise, le mentor et le mentoré prennent les rênes de leur relation, qui pourra perdurer tant que les deux parties la jugeront bénéfique.

En moyenne, un mentor rencontrera son mentoré sur une base mensuelle, à raison d’une à deux heures par rencontre, selon les besoins. Les mentors comptabilisent plus ou moins 15 à 20 h de bénévolat par année. Pour plus d’informations : cienov.ca/mentorat.

L’équipe de CieNOV est fière de supporter dans ses activités ce fleuron de l’industrie locale. Grâce à ses produits innovants, son engagement communautaire et son impact économique significatif, elle contribue au développement et au rayonnement de notre territoire.

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