Une Charlemagnoise donne un coup de pouce aux Haïtiens

©Photo TC Media - Alexandre Faucher

AIDE HUMANITAIRE. La Charlemagnoise Carole Lamarre a vécu une expérience qu'elle qualifie de très enrichissante en décembre dernier, alors qu'elle s'est rendue au village de Labrousse, en Haïti, pour aider à la construction de toits d'une vingtaine de maisons de l'endroit.

Le pays ayant durement été touché par l'ouragan Matthews dernièrement, elle a décidé de répondre présente à l'invitation lancée par l'Union des producteurs agricoles – développement international (UPADI).

«Le bénévolat qu'on a fait, ça va leur donner une qualité de vie. Avant, ils devaient se coucher sous leur lit pour avoir un toit au-dessus de leur tête pour pouvoir dormir», raconte Mme Lamarre.

Du même coup, elle s'est aperçue une fois sur place que les heures données en bénévolat pouvaient valoir bien plus que les dons en argent, qui ne se rendent malheureusement pas toujours dans les bonnes poches, selon elle.

«C'est vraiment une belle expérience. Tu peux penser qu'ils ne font rien, mais quand tu les regardes, ils travaillent tout le temps. C'est aussi enrichissant, ici on est sujet à consommer beaucoup, alors que là-bas, ils se contentent de peu et ils sont tout de même heureux», expose la Charlemagnoise.

En compagnie de neuf autres personnes, elle a ainsi contribué à la construction de plus d'une vingtaine de toits. Comme tous les autres, la principale intéressée avait apporté un coffre à outils pour travailler.

«Les dix personnes ont laissé leurs coffres à outils sur place. Ils seront distribués aux gens par un organisme, la FODES, lorsque ceux-ci en auront besoin pour des travaux», ajoute Mme Lamarre.

Les journées de travail commençaient peu avant 5 h, pour se termine vers 17 h, en soirée. Respectant les coutumes de l'endroit, le groupe n'a pas travaillé lors des deux dimanches qu'il y a eu entre le 7 et le 21 décembre.

Sur place, la dizaine de travailleurs ont été séparés en trois groupes. Deux Haïtiens se sont joints à chaque groupe pour donner un coup de main.

«Ils ont aussi pu constater de quelle façon nous travaillions. Comme ça, on leur laisse également quelques connaissances en plus des toits que nous leur avons faits», termine Mme Lamarre.

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