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26 mai 2017

Renée-Claude Doucet - rcdoucet@medialo.ca

Bouleversements pour la faune à la suite des inondations

Poissons retrouvés dans un fossé 

©Photo gracieuseté

ENVIRONNEMENT.  À la suite des pluies abondantes et des inondations qui ont touché plusieurs régions du Québec, un citoyen du secteur remarquait récemment la présence inhabituelle de poissons dans un fossé de Charlemagne. Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs souligne qu’il compose présentement avec ce scénario un peu partout en province.

Tout indique que les poissons retrouvés à Charlemagne seraient des carpes. D’après le témoin, certaines mesureraient jusqu’à 40 cm. Elles ont été aperçues dans le fossé sur la rue St-Charles, entre le boulevard Céline Dion et la grande courbe, côté sud. Le fossé en question est presque complètement asséché au cours de l’été.

Joint par l’Hebdo Rive Nord, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs mentionne que ce genre de situations touche l’ensemble du Québec présentement. Plusieurs équipes œuvrent d’ailleurs sur le terrain afin de veiller à la survie des espèces touchées.

Dans certains cas, les animaux sont même déplacés. « Dans le centre du Québec, où il y a eu de grandes quantités d’eau, nous effectuons des opérations pour récupérer les poissons et les remettre dans leur milieu naturel », indique Jacques Nadeau à la direction des communications du ministère.

« Les citoyens qui sont témoins de scènes semblables sont appelés à faire un signalement en composant le 1 844 LAFORET », ajoute le porte-parole. Le ministère se charge ensuite d’effectuer le suivi du dossier, le cas échéant.

Carcasses d’animaux

Pour leur part, ceux qui retrouvent des animaux morts sur leur terrain, tels que des taupes, des mulots ou des marmottes; « sont invités à mettre des gants et à les récupérer avec un sac avant d’en disposer dans leur poubelle ». M. Nadeau rappelle également l’importance de bien se laver les mains par la suite.

Lorsque l’on retrouve une carcasse d’animal dans un endroit public, un parc par exemple, il est préférable de communiquer avec sa municipalité. Enfin, si la même situation se répète dans un boisé, le porte-parole conseille de laisser la nature s’en charger. « La chaîne alimentaire va faire son travail », termine-t-il.

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