Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Culture

Retour

06 février 2017

Renée-Claude Doucet - rcdoucet@medialo.ca

Sur la terre du diable

Retour dans les années 30 pour un Repentignois

©Photo gracieuseté - Michaël Majeau

TÉLÉVISION. La nouvelle série de téléréalité «Le Lot du diable», diffusée sur Historia, met en vedette un Repentignois, Alain Kenyon. Membre de l’équipe de la «Cabane à l’épinette», l’électricien de 36 ans relève le défi de la colonisation, à l’image de ceux et celles qui ont bâti le Québec dans les années 30.

«Le lot du diable» convie ses participants à un retour dans le temps; vêtements, équipement, nourriture, tâches et absence de confort à l’appui. En un mois, les «nouveaux colons» sont appelés à construire les bases d’un village du début du 20e siècle. Mais attention; le lot sélectionné cache ses secrets; certains ont déjà tenté de s’y attaquer, en vain… serait-il damné? Serait-il celui du diable? Alain et les autres doivent retrousser leurs manches. En jeu: un grand prix de 100 000$.

En gang, quand quelqu’un met le pied dans ta bulle, tu ne peux pas commencer à pourrir l’ambiance avec ça. -Alain Kenyon

À l’aventure

Lorsqu’Alain a vu la publicité de l’émission à la télévision, il a tout de suite été accroché par le titre. «Je me disais que j’avais les capacités de faire ça. Je suis quelqu’un de fonceur, fort physiquement et psychologiquement. Je sentais que c’était une aventure à ma hauteur», souligne-t-il en entrevue avec le journal.

De plus, le Repentignois avait envie de changer d’air et de relevé de nouveaux défis. Il a été servi. «L’épreuve du radeau et la construction du puits; on a travaillé fort…» Et au niveau interpersonnel, lorsqu’on partage une petite cabane de bois avec six autres personnes, pas question d’exiger une bulle. «Dormir dans le même lit, sept personnes, ce n’est pas évident. À la maison, je suis plutôt solitaire, habitué d’avoir ma petite zone de confort. En gang, quand quelqu’un met le pied dans ta bulle, tu ne peux pas commencer à pourrir l’ambiance avec ça.»

Quant aux caméras, Alain mentionne qu’on finit par les oublier. «On s’habitue. Un moment donné, on ne s’en rend plus compte. On crée également des liens avec les gens de l’autre côté de la caméra. Au final, on se fait de nouveaux amis.»

©Photos gracieuseté - Michaël Majeau

La colonie de «La Cabane à l’épinette» en compagnie de l’animateur, Louis Champagne, qui joue également le rôle d’inspecteur des terres.

Sangsues et compagnie

Au terme du tournage, qui se tenait au mois d’août dernier, Alain a perdu un bon 30 livres. «Je dois dire que l’on mangeait maigre. Très souvent, c’était des bines et du pain. Ça m’a remis en forme.»

De plus, le travail sur la terre ne manquait pas. «On travaille toute la journée. Il y a toujours des activités. On se lève très tôt et on part le feu en pyjama, avec un café. Et puis la journée commence. Alors lorsqu’on revient à la cabane, ça dort bien parce qu’on est fatigué.»

Pour se laver, les colons avaient accès à une petite baie. «L’eau y était stagnante et il y avait des sangsue… » La douche est certainement ce qui a le plus manqué au candidat. Quant aux toilettes, les participants disposaient d’une installation de type «toilette sèche» qu’ils devaient entretenir avec de la chaux.

Plan de match

Après un mois dans le bois, est-ce que l’on change son style de vie? «Ma façon de voir les choses; oui, répond Alain. J’approfondie davantage ma pensée. Avant, je prenais des décisions sur un coup de tête. Maintenant, je suis plus réfléchi, je fais de meilleures analyses. Survivre en groupe c’est ça, ça prend un plan de match.»

Le Repentignois ne garde que de bons souvenirs de son expérience avec «Le lot du diable». Il s’est ennuyé de son fils, certes, mais il a grandement apprécié cette coupure du monde réel. «Nous ne sommes pas habitués d’être débranchés. Moi, j’étais bien. Quand on n’a pas de téléphone, on n’a pas de problème», termine-t-il.

L’émission «Le lot du diable» est diffusé sur les ondes d’Historia le jeudi, à 21 h. Ce jeudi: 4e épisode.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web Repentigny - Caméléon Média