À sa grande surprise, plusieurs personnes sont venues au vernissage de son exposition rétrospective le 19 mars avec des toiles qu'elle leur avait vendues il y a de nombreuses années.

« Des gens m'ont montré des œuvres que j'avais faites quand j'avais 10 ou 12 ans », partage l'artiste, touchée par le geste.

Un homme s'est aussi présenté avec une toile que Mme Muller avait réalisée au début de ses études universitaires en arts. « Déjà, on voyait le début de mon travail sur la fragmentation», observe-t-elle.

La dyslexie, l'Alzheimer, les imperfections de la femme ainsi que plusieurs autres sujets ont inspiré l'artiste de chez nous à travers le temps. Et peu importe le sujet, la signature liée au processus de fragmentation est en effet présente.

Celle qui a aussi donné des conférences ou des ateliers dans des écoles de la région s'est dite aussi très touchée de voir des jeunes qu'elle avait rencontrés auparavant à l'occasion de son vernissage à L'Assomption.

L'exposition rétrospective d'Ani Müller réunit près de six séries, soit 18 œuvres, effectuées par la jeune femme de 2003 à aujourd'hui. On y retrouve de grands et de petits formats de différentes gammes de prix.

Mur/mur galerie située au 140, rue Saint-Joseph à L'Assomption.