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25 mars 2017

Renée-Claude Doucet - rcdoucet@medialo.ca

Ces jeunes qui bouleversent les conventions

La Société des poètes disparus sur scène

©Photo TC Media - Renée-Claude Doucet

THÉÂTRE. Inspiré par le populaire film de 1989, le Théâtre Côte à Côte présente une version théâtrale de La Société des poètes disparus, le 2 avril prochain. Sept jeunes de Repentigny et des environs incarnent les pensionnaires qui seront appelés à bouleverser les conventions pour goûter à la liberté.

À la fin du mois de septembre, une cinquantaine de jeunes provenant de l’école de Théâtre Côte à Côte et de d’autres établissements prenaient part aux auditions en vue de joindre la distribution. Sept jeunes âgés de 11 à 13 ans tiraient leur épingle du jeu: Maïté Courville-Fortin, Tristan Dufresne, Félix Langevin, Renaud Lefebvre, Justine Fortin, Maude Perron et Charlie Thibaudeau.

On retrouve une gang de jeunes qui se rencontre pour changer le monde un poème à la fois -Charlie, comédienne

Ainsi, contrairement au film où l’on ne retrouve que des garçons, la pièce se veut à l’image d’une école mixte. Deux comédiens adultes incarnant le professeur et la directrice se joignent à la troupe, Normand Dubreuil et Josée Bérubé. La mise en scène est assurée par Claudine Paquette.

Adaptation moderne

Adaptée par l’équipe du théâtre, la pièce présente une version moderne du scénario du film. Mais les fans du classique s’y retrouveront. «Un nouveau professeur arrive à l’école. C’est un coup de cœur pour tous les élèves, raconte Maïté, une jeune comédienne. Il leur fait découvrir la Société des poètes disparus et tous les jeunes trouvent ça super intéressant… Mais lorsque la direction, très rigide, est mise au courant de ses pratiques, elle le renvoie, au grand désespoir des élèves.»

La version de Côte à Côte met en vedette des poètes québécois; Émile Nelligan, Gaston Miron… et des poèmes des jeunes également. «La poésie, c’est ce qui est au centre du texte, souligne Charlie, comédienne. On retrouve une gang de jeunes qui se rencontre pour changer le monde un poème à la fois. Lorsqu’ils lisent leurs poèmes, ils ont eux aussi l’impression de faire partie de la société des poètes disparus.»

Enfin, les comédiens soulignent que la fin de la pièce, quoique très intense en émotions, est différente de celle du film.

Apprentissage des textes

©Photo TC Media - Renée-Claude Doucet

Normand Dubreuil incarne ce nouvel enseignant qui transformera les jeunes.

La préparation d’un tel spectacle représente de nombreuses heures de travail. Les répétitions de groupe débutaient en octobre dernier. Depuis les dernières semaines, les comédiens se rencontrent à raison de trois heures par semaine.

Les comédiens ont également été appelés à travailler à la maison, notamment pour l’apprentissage des textes. «Ce sont de longs textes. Il s’agit certainement du plus grand défi pour nous», partage Renaud, comédien.

Heureusement, chaque comédien peut compter sur ses pairs en cas de trous de mémoire. «Les répétitions ne sont pas prises à la légère. Si quelqu’un se trompe dans son texte, tout le monde l’aide», mentionne Maïté.

La troupe se dit très fébrile en vue du grand jour du spectacle. À savoir si les comédiens sont nerveux? «Il y a un léger stress lorsque l’on se présente derrière le rideau. Puis, lorsque le rideau se lève, tout disparaît», ajoute Maïté.

Soulignons qu’à la suite de la représentation du 2 avril, la pièce pourrait bien partir en tournée dans les écoles fréquentées par les comédiens.

La Société des poètes disparus est présentée le 2 avril, à 15h30, au Théâtre Côte à Côte, à Mascouche. Autres représentations le samedi 1er avril, 13h30 et 19h30. Billetterie : 450 477-3075 poste 227.

C’était en 1990

©Photo TC Media - Renée-Claude Doucet

Un bel esprit d’équipe réunit les sept jeunes comédiens.

Le film de Peter Weird, Dead Pets Society, ou au Québec, La Société des poètes disparus, prenait l’affiche en 1989. En 1990, l’œuvre mettant en vedette Robin Williams dans le rôle de l’enseignant remportait l’Oscar du meilleur scénario original avec les textes de Tom Schulman.

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