Les Cowboys Fringants… authentiques assomptionnistes

Spectacle pour le 300^e de L’Assomption

©TC Media - Stéphane Grégoire

300e. « Bonne fête L’Assomption, la plus belle ville du monde! » Non, les Cowboys Fringants n’ont pas tari d’éloges à l’égard de la ville qui les a vus naître il y a 20 ans. En fait, ils n’ont tari de rien lors de cette soirée qui donnait le coup d’envoi aux festivités du 300^e de L’Assomption, en étant plus que généreux avec le public déjà conquis d’avance.

Et c’est ce qui fait la beauté des spectacles des Cowboys Fringants, ce public. Des fans de toutes les générations, de ceux qui étaient là dès le début et qui emmènent maintenant leurs enfants avec eux, mais aussi ces adolescents et ces grands-parents qui se reconnaissent toujours dans les propos actuels de ce groupe à la fierté québécoise bien présente.

Même si la foule était moins imposante que prévu, l’énergie était tout aussi intense devant la scène, qui s’est rapidement enflammée dès l'arrivée des membres du groupe.

Il faut dire que dès le départ, les classiques se sont enchaînés à une vitesse folle. La Manifestation, Bye Bye Lou, En berne, Huit secondes… peu d’incontournables ont été oubliés lors de cette soirée d’un peu plus de deux heures. Et rares étaient les chansons où la voix de Karl Tremblay n’était pas couverte par celle des milliers personnes qui connaissent la moindre parole, la moindre intonation, des chansons des Cowboys.

©TC Media - Stéphane Grégoire

Les Cowboys Fringants n’ont pas déçu en chantant leurs classiques devant une foule conquise.

Patriotisme

Avec le spectacle, les Cowboys Fringants en profitaient aussi pour donner le coup d’envoi à leur saison chargée de festivals au Québec. Et ils étaient visiblement en forme pour le faire, et heureux d’être là.

©TC Media - Stéphane Grégoire

Les Cowboys Fringants n’ont pas déçu en chantant leurs classiques devant une foule conquise.

C’est bien connu, les membres du groupe ont un attachement pour ce patelin, non seulement parce qu’ils y habitent, mais parce qu’ils ne l’ont jamais quitté, et c’est à L’Assomption que tout a commencé pour eux il y a de cela deux décennies.

Pas de surprises donc que les références à la ville, à ses endroits mythiques, à son histoire et au monde de la place aient été nombreuses lors de cette soirée. Que ce soit pour parler des premiers spectacles à l’Oasis du Vieux-Palais, du fameux 99, rue Archambault ou bien de l’usine Electrolux et de ses travailleurs à laquelle la chanson Shooter a été consacrée, les Cowboys ont pris le temps de parler de leur L’Assomption, plus qu’ils ne le font habituellement.

Les Cowboys Fringants n’ont pas déçu en chantant leurs classiques devant une foule conquise.

Et puisqu’on se trouvait à l’endroit où les toutes premières chansons ont été ébauchées, pourquoi ne pas se gâter? Le groupe y est allé de plusieurs de ses anciennes ritournelles, qui demeurent des classiques, oui, mais des classiques assomptionnistes, que seuls les vrais connaissent par cœur. Et des vrais, il y en avait beaucoup lors de cette soirée.

Des vrais qui ont compris qu’Octobre n’est pas qu’un mois de l’année, et qui « savent apprécier les p’tites choses », comme un spectacle de leur groupe préféré un soir parfait du mois de juin à deux pas de la maison.

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