« La réalité nous a frappées en pleine face », Krystel, sa fille

Découverte du corps de Bernard Larivière

©gracieuseté

DISPARITION. La disparition de Bernard Larivière, cet homme de Repentigny qui manquait à l'appel depuis le 12 mai, a connu un tragique dénouement la fin de semaine dernière lorsque des kayakistes ont découvert son corps dans la rivière Ouareau. L'une de ses trois filles, Krystel, a cru jusqu'à la toute fin pouvoir resserrer son père dans ses bras.

« La réalité nous a frappées en pleine face. Ça été très dur, puisque nous avions espoir jusqu'à la fin », confie la jeune femme qui s'exprime aussi au nom de ses deux sœurs et de sa mère.

Nous sommes quand même contentes que l'attente soit terminée, puisque nous allons pouvoir passer à la prochaine étape. -Krystel, fille de Bernard Larivière

Après un peu plus de deux semaines de questionnements sans réponses, le dimanche 28 mai, le corps de Bernard Larivière a été retrouvé à quelques kilomètres d'où sa voiture de marque Subaru avait été localisée le 17 mai, à Notre-Dame-de-la-Merci.

Pensant que la famille avait déjà été informée de la récente découverte, un habitant du secteur a écrit sur le mur de la page Facebook dédiée à la disparition de M. Larivière qu'un corps avait été repêché des eaux dimanche après-midi. C'est par ce signalement maladroit que l'annonce a été faite à l'une des filles du disparu.

©Facebook

Bernard Larivière a été vu pour la dernière fois à Joliette le vendredi 12 mai.

« Nous sommes quand même contentes que l'attente soit terminée, puisque nous allons pouvoir passer à la prochaine étape. Quand il faut attendre des mois ou des années, tout est plus difficile. Au moins, nous sommes soulagées », mentionne Krystel, qui planifie à présent les funérailles de son père.

Autopsie préliminaire

Déjà, une autopsie préliminaire a permis de déterminer que Bernard Larivière était décédé le 12 ou le 13 mai à la suite d'une noyade. Peu de temps se serait donc écoulé entre sa disparition et son décès. Il aurait aussi souffert d'hypothermie juste avant sa mort, relate sa fille.

« Comme il n'avait pas de lésions apparentes au cerveau, ils ont écarté l'hypothèse de l'AVC dans leurs premières conclusions. On espère que la suite nous permettra de savoir ce qui a mené à cette conclusion. »

La jeune femme rappelle que son père ne savait pas nager et ne comprend pas qu'il se soit aventuré sur un plan d'eau. « Il y a peut-être près de cinq pieds d'eau près de sa voiture, alors peut-être qu'il a voulu traverser. Le courant est fort et l'eau très froide alors ça reste nébuleux. »

Krystel Larivière tient à remercier les bénévoles qui ont participé de près ou de loin aux recherches, l'Association québécoise de bénévoles en recherche et sauvetage, le Service de police de Repentigny et la Sureté du Québec pour leur soutien.

« Les gens qui demeurent dans le secteur du périmètre de recherches ont été très aidants, ils connaissent l'endroit et je sais qu'ils ont circulé à VTT ou à moto pour nous aider », termine celle qui ajoute que tous les mots d'encouragement lui ont été d'un grand réconfort.

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