Depuis combien de temps êtes-vous impliqué dans votre association?

Ça fait maintenant 10 ans que je suis en charge de l'Association de ringuette de Repentigny et en 10 ans le sport a beaucoup évolué.

Comment voyez-vous l'évolution de votre sport?

La ringuette n’est pas différente des autres sports. Au début, nous avions 62 joueuses et maintenant nous en avons 172, c'est une belle progression compte tenu de notre structure.

Comment a évolué le bénévolat à travers les époques?

C'est la plus grosse question. Avec le travail et le trafic pour se rendre au bureau, c'est le problème numéro un auquel on doit s'adapter. Mais il y a des solutions. Je pense entre autres à l'école secondaire Jean-Baptiste-Meilleur, car avec son programme PEI [programme d’éducation internationale], les jeunes doivent faire du bénévolat. On peut donc combler les besoins lors de l'organisation du tournoi annuel, par exemple.

La présence du hockey féminin a-t-elle eu un impact sur les inscriptions?

Non, c'est un sport complétement différent. On a perdu une seule joueuse au fil des ans. Le hockey, c'est un sport, la ringuette c'est autre chose.

Quelle est votre plus grande fierté après toutes ces années?

C'est sans aucun doute le tournoi annuel qui me rend le plus fier. De voir d’où c'est parti et de voir où il est rendu aujourd'hui, ça me fait vraiment plaisir. Neuf ans de tournoi, ce n'est pas rien et je souhaite une longue vie à ce tournoi.

Va-t-on voir Gordon Britton encore longtemps à la barre de l'Association de ringuette de Repentigny?

Je vous dirais que je vais faire la 10e édition du tournoi l'an prochain, mais après, je ne le sais pas. On va voir à l'assemblée générale annuelle de notre association pour préparer la relève, car c'est le temps de passer à autre chose.