Les familles d'accueil sont de retour aux ITJBN

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TENNIS. Bonne nouvelle pour les organisateurs des Internationaux de tennis junior Banque Nationale de Repentigny. Dès la prochaine édition, des familles d'accueil pourront de nouveau héberger les joueurs durant le tournoi.

L'édition de 2009 avait été la dernière où des familles pouvaient héberger des athlètes, la Fédération internationale de tennis ayant mis un frein à cette pratique cette année-là pour l'ensemble des tournois juniors.

«Les raisons de cet arrêt-là ont toujours été flou. Ça nous était tombé dessus comme la grippe. On avait pourtant un processus de sélection des familles rigoureux», rappelle la mairesse de Repentigny, Chantal Deschamps.

Dorénavant, les organisateurs offriront aux joueurs de défrayer les coûts pour les héberger à l'hôtel, comme cela se fait depuis quelques années, ou ils auront la possibilité d'aller en famille d'accueil.

«Si je reviens au temps où j'hébergeais moi-même des joueuses, il y en a une qui venait de la Nouvelle-Zélande et qui voyageait avec sa mère. Elle me disait qu'elle restait à l'hôtel 40 semaines par année», se souvient le président des Internationaux, Benoit Delisle.

C'est pourquoi il est confiant de voir plusieurs joueurs choisir l'option de la famille d'accueil.

Si la décision d'un joueur d'opter de demeurer dans une famille repentignoise est moins coûteuse pour les organisateurs, il reste que ce choix permet un grand échange interculturel.

«Après les avoir hébergés une fois, on se met à suivre leurs performances sur le circuit, voir où ils sont rendus. On leur envoie un petit mot d'encouragement. À partir de ce moment, ils font partie de la famille», expose Mme Deschamps, qui a souvent hébergé joueurs et joueuses.

Les joueurs ressentent également ce lien particulier puisqu'il n'est pas rare que ceux-ci rappellent leurs anciennes familles d'accueil lorsque leurs carrières professionnelles les mènent à la Coupe Rogers de Montréal.

Une banque de famille à regarnir

D'ici le tournoi cet été, les organisateurs doivent faire vite pour retrouver des familles qui seront prêtes à accueillir des joueurs.

«On repart à zéro. Beaucoup de familles qui hébergeaient avaient des adolescents chez eux donc ça pouvait être intéressant un échange du genre. Aujourd'hui, ces adolescents-là ont vieilli», explique M. Delisle, qui recherche ainsi des familles intéressées à héberger les prochaines vedettes du tennis internationales.

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