Pour le président des Olympiques spéciaux de L'Assomption, Marc-André Guimont, le défi d'organiser ce genre de tournoi est rendu presqu'une routine, bien que des pépins de dernière minute peuvent encore une fois survenir.

«Nous en sommes déjà à notre neuvième édition de ce tournoi. Nous avons de l'expertise, mais il ne faut rien prendre pour acquis dans ce genre d'événement.»

Le tournoi de Repentigny est le plus gros des événements présentés en basket par les Olympiques spéciaux, ce qui fait la fierté du président. «J'ai présentement 23 équipes inscrites pour la journée, et elles sont regroupées dans cinq catégories de A à E, selon le calibre de jeu des participants. Il est important de préciser que les groupes ne sont pas formés par âge ou par sexe, c'est la force des équipes qui compte. Ce sont les entraîneurs qui déterminent la force de leur équipe au moment de l'inscription.»

Au niveau local, les Pandas avaient trois équipes dans la catégorie A et deux dans la catégorie D. Il est à noter que les trois premières équipes qui terminaient avaient droit à une remise de médailles.

Rappelons que dans la catégorie B seulement deux équipes étaient en lice et elles ont joué une série de matchs pour savoir laquelle aurait la chance de remporter la médaille d'or.

Un tournoi accessible

Contrairement à ce que l'on voit au hockey ou à la ringuette, ce tournoi n'engendre pas des profits mirobolants, selon les propos de M. Guimont. «On n'est pas sur le même registre que les autres sports. Pour participer au tournoi, chaque équipe doit débourser la somme de 30 $. Nous fournissons les arbitres de la Fédération de basketball du Québec, le service de sécurité et la cantine. On fait ce tournoi pour donner la chance aux jeunes de pratiquer leur sport. Par contre, je voudrais signaler la bonne collaboration de la municipalité qui nous prête gratuitement les gymnases pour la durée de l'événement.»

Il va sans dire que l'apport des bénévoles est hyper important pour l'organisation de ce tournoi. «Nous sommes environ une trentaine de bénévoles et tout roule à merveille. Il faut souligner aussi l'apport des écoles au niveau des marqueurs, ce qui nous aide beaucoup à combler les postes. Avec cette contribution, nous sommes bien rodés pour faire fonctionner ce tournoi», de conclure Marc André Guimont.