C’est connu. Renan St-Juste a le sens du spectacle, car ses galas attirent régulièrement des foules record. Pour la dernière fois cette année, le promoteur de Repentigny revient donc à la charge avec un gala double impact qui mettra la table pour plusieurs boxeurs de la région et de partout au Québec.

« Ce n'est pas facile de faire plaisir à tout le monde quand j'organise un gala, tous les clubs me demandent de faire de la place pour leurs boxeurs. La dernière fois que j'ai présenté un gala, j'avais 20 combats, je ne peux pas en prendre plus que ça pour une soirée. C'est pour cette raison que j'ai décidé d'y aller, pour le dernier de la saison, avec un gala double impact. Ça va mettre de l'ambiance dans la place», ajoute St-Juste.

Qui dit double gala dit aussi le double des coûts pour les juges, les médecins ainsi que dans les frais reliés à l'organisation de l'événement. Toutefois, St-Juste se dit prêt à faire face à la musique.

« Avec le temps, j'ai pris de l'expérience et tout tombe en place assez rapidement. Mes galas obtiennent toujours du succès sur la participation populaire. Je n'ai pas l'intention de baisser la qualité du spectacle pour ce dernier gala », d'exprimer le promoteur.

Une équipe de compétition qui grandit

Dans un gymnase comme celui de Repentigny, l'entraîneur peut se targuer d'avoir beaucoup de boxeurs sous la main, ce qui permet d’attirer les jeunes et les moins jeunes à prendre part aux activités lors de la tenue d’un gala.

« Je me dois de tenter de satisfaire tout le monde, autant les jeunes qui désirent tenter leur chance sur une carte que les plus vieux qui veulent essayer de faire un premier combat. C'est le fun de voir le mélange des genres, c'est ce que je tente de faire dans les galas double impact. »

Un événement spécial aura lieu lors du gala double impact du mois de mai prochain, car les boxeurs des trois derniers combats sur la carte de vendredi auront la chance de se reprendre le samedi, si jamais la décision des juges est contestée par l'un des pugilistes.

« Ça va donner un certain challenge à ce qu'il y ait un k.-o. Le perdant pourra donc se rependre le samedi soir, ça va mettre de l'action dans les trois derniers combats, c’est certain. De toute façon, les boxeurs le font déjà aux gants dorés. Il y a toujours en moyenne trois combats durant la fin de semaine, alors pourquoi ne pas mettre ça au programme d'un gala ordinaire », de préciser St-Juste.