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14 mai 2024

Marie-Christine Gaudreau - mcgaudreau@medialo.ca

Une première expérience de combat révélatrice pour la jeune Kelya

Karaté

Kelya Gallagher-Rioux

©Photo gracieuseté - Marie-Lise Rioux

Kelya a remporté la médaille de bronze en kumite aux Jeux du Québec, à Sherbrooke, en mars dernier.

Kelya Gallagher-Rioux a 13 ans. Il y a deux ans à peine, elle enfilait son kimono pour la première fois. Avec sa sœur et sa mère, elle s’initiait au karaté. Aujourd’hui, la jeune fille enchaîne les réussites. Après une participation remarquée aux Jeux du Québec, Kelya se prépare maintenant pour les Championnats canadiens qui auront lieu cet été.

Au cours de la dernière année, l’athlète a progressé à vitesse grand V. Elle qui pratiquait le karaté à titre récréatif a décidé de faire le saut dans l’univers compétitif en vue de sa rentrée au secondaire. « Vu que je m’en allais au secondaire, j’ai décidé que je voulais me spécialiser dans une discipline. J’ai décidé d’aller en sport-études et j’ai choisi le karaté. À partir de là, j’ai commencé à faire du compétitif », explique Kelya. La jeune Repentignoise a alors délaissé l’école qui a éveillé sa passion pour évoluer pleinement dans sa discipline à l’école secondaire Félix-Leclerc; un virage qui lui a demandé une grande capacité d’adaptation.

Kelya Gallagher-Rioux

©Photo gracieuseté - Marie-Lise Rioux

Kelya Gallagher-Rioux a récemment découvert le combat, lors de sa participation aux Jeux du Québec.

Nouveau défi

Au mois d’août, non seulement Kelya changeait-elle de lieu d’apprentissage, mais elle abordait également un nouveau style de karaté. « Elle a commencé à refaire tous les katas, à réapprendre les bases pour faire du compétitif. C’était un petit défi pour elle et, en peu de temps, elle a réussi tout un exploit », explique sa mère, Marie-Lise Rioux, avec beaucoup de fierté face à la progression de sa fille. En effet, si Kelya désirait avoir une chance de participer aux Jeux du Québec, elle se devait de gravir rapidement les échelons pour maîtriser les rouages du nouveau style de karaté enseigné à Félix-Leclerc.

S’armer pour le combat

Grâce à sa détermination et à ses performances, elle est parvenue à se classer pour les Jeux. Cependant, un nouveau défi de taille s’imposait; Kelya devrait combattre dans le cadre de cette compétition. « Avant, je ne faisais pas de combat et à Sherbrooke, j’étais obligé de faire kata et combat (kumite). Ma première compétition en combat a eu lieu à Sherbrooke », mentionne l’athlète. Contre toute attente, c’est dans cette même discipline (combat), qu’elle rafle la médaille de bronze aux Jeux du Québec.  

« J’ai été vraiment surprise honnêtement parce que c’était la première fois. J’avais seulement eu deux semaines pour travailler sur mes combats en plus. Ç’a été le fun », exprime Kelya. Bien qu’elle affirme toujours préférer le kata, l’athlète souligne que depuis les Jeux, elle continue de performer en combat dans le cadre de ses autres compétitions. Et elle brille.

Kelya Gallagher-Rioux

©Photo gracieuseté - Marie-Lise Rioux

L’athlète repentignoise a décroché sa place aux prochains Championnats canadiens.

« Un gros avantage, c’est que tu peux te défouler, mais avec des règlements, sans trop frapper fort, sans blesser les autres. Ça fait du bien ! » - Kelya Gallagher-Rioux

En route vers les Championnats canadiens

Au cours des dernières semaines, elle s’est démarquée lors des sélections pour les Championnats canadiens, et ce, malgré une blessure à la cheville lors de la sélection #2 de l’Équipe Québec.  Elle avait alors récolté une 2e place en kumite et une 3e place en kata. Rétablie à temps pour la sélection #3, elle a décroché la 3e place dans les deux catégories, s’assurant ainsi sa place convoitée aux Championnats canadiens.

Si elle est réjouie par ses réussites, Kelya apprécie surtout le caractère libérateur du karaté. « C’est beaucoup de discipline, donc ça m’aide à rester dans le bon chemin. Puis, c’est défoulant aussi en combat », révèle-t-elle. Dans son kimono, mettre ses techniques en pratique lui semble naturel. Elle aborde la compétition avec calme et confiance; une attitude qui s’avère payante pour elle.

À travers ses compétitions, elle a également la chance de se lier d’amitié avec plusieurs jeunes filles qui partagent sa passion et ses ambitions; une dynamique particulièrement belle à observer, par-delà la compétition, de souligner la mère de Kelya.

« Je suis extrêmement fière parce que j’ai vu l’évolution qu’elle a faite en peu de temps. [La compétition], c’est très différent des cours qu’on faisait ensemble, la technique et tout. Donc, de la voir en peu de temps s’être améliorée, ça me rend fière », conclut Marie-Lise Rioux.  

 

Les Championnats canadiens se dérouleront du 4 au 7 juillet prochains à Laval. Kelya Gallagher-Rioux y représentera fièrement le Québec.

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