Julie Brosseau sera de la partie en Côte d'Ivoire

Une carrière internationale s'ouvre pour elle

BASKETBALL. Une belle occasion est offerte à la joueuse de basketball de Repentigny Julie Brosseau. En effet, celle qui évolue à l'Université du Maine en division 1 de la NCAA (National Collegiate Athletic Association) a été choisie pour représenter le Québec lors des Jeux de la francophonie qui se dérouleront à Abidjan en Côte d'Ivoire, du 21 au 30 juillet.

Julie était fébrile à l'aube de son départ pour ces jeux, elle qui en sera à une première expérience en compétition internationale. Elle est ravie d’avoir été sélectionnée et elle entend faire la différence dans l'équipe québécoise. «J'ai été chanceuse lors des sélections. Étant donné que je joue à l'université, je n'ai pas eu à me présenter au camp de recrutement. L'entraîneur de l'équipe est Guillaume Giroux, mon ancien entraîneur avec le Collège Montmorency. Alors, il m'a contacté pour savoir si je voulais faire partie de l'équipe et j'ai accepté tout de suite. C'est un privilège et un honneur pour moi de faire partie de cette équipe et je vais faire tout mon possible pour ramener une médaille, ça, c’est certain.»

Elle avoue d’emblée de ne pas trop connaître les autres joueuses, mais la période d'adaptation ne sera pas très longue. «Je sais qu'il y a deux autres joueuses du collège avec lesquelles j'ai joué et d'autres filles qui évoluent dans la NCAA, mais je ne vois pas de problème avec le fait de ne pas avoir pratiqué avec la formation. Je peux m'adapter à toutes sortes de situations et je sais que l'équipe va être petite au niveau physique, mais nous allons compenser par la vitesse d'exécution pour surprendre nos adversaires.»

Une année de transition

Lors de sa première année à l'Université du Maine Julie s'est bien adaptée à sa nouvelle vie d'athlète. Elle a débuté la saison en connaissant du bon temps sur le terrain. La préparation mentale et physique lui ont demandé des ajustements, mais le tout s'est bien passé: «C'est bien différent d'ici, il y a plus d'entraînements et c'est plus dur physiquement dans toutes les phases du jeu. Autant à l'entraînement que dans les matchs, l'intensité est toujours au maximum et il y a en plus les séances de musculation et de pratiques. C'est beaucoup à gérer, mais avec la passion on y arrive c'est certain.»

La jeune athlète de Repentigny a eu en moyenne 20 minutes de jeu par match durant la saison. Elle est contente de son temps d'utilisation et elle espère en avoir encore plus l'an prochain à sa deuxième année. «Il y a eu cinq transferts au cours de la dernière année, c'est beaucoup, mais l'équipe d'entraîneurs a réussi à palier pour la perte des joueuses. Nous allons être compétitives l'an prochain et, qui sait, on a peut-être une chance de gagner dans notre division et d’aller encore plus loin dans le tournoi de fin de saison. C'est ce que je souhaite le plus», d'affirmer l'athlète.

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