04 janvier 2017

Pierre Chartier - pchartier@medialo.ca

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C'est bien connu dans le milieu, Danny Prata aime ses joueurs et c'est réciproque. D’ailleurs, dans le feu de l'action, il est toujours prêt à prendre la défense de ses protégés.

«Je ne serais nul part sans lui. Il m'a fait confiance dans les séries en 2012 même si j'avais juste 16 ans. C'est lui qui a donné mon nom à Seminole State [Collège en Floride]. C'est un entraîneur qui fait confiance en ses joueurs, mais qui est là aussi si on est trop paresseux. C’est un très bon coach qui sait ce qu'il fait. J'essaie toujours de me surpasser quand je suis sur la bute pour le Royal, car Danny a fait beaucoup pour moi. C'est mon entraîneur, mais aussi un très bon ami», de raconter Christopher Sauvé.

Pour le vétéran Jonathan Martin, Danny Prata c'est plus qu'un entraîneur, c'est avant tout un ami dans la vie de tous les jours. «Avec tout le chemin qu’il a parcouru dans sa carrière, on voit qu'il a beaucoup de bagage et qu'il aime le transmettre à ses joueurs. La confiance qu'on a en lui est réciproque et c'est l'une des raisons pour laquelle le Royal est champion présentement. Danny m'a donné confiance en moi plus d'une fois et il m’a fait croire en mes chances d'accomplir certaines choses que je croyais impossibles. Son acharnement combiné au mien nous ont donc permis de faire des miracles ensemble.»

Un homme de passion

À la lumière des commentaires obtenus, ce qui ressort dans l'histoire de Danny Prata, c’est que l'entraîneur du Royal est un homme de grande passion comme le témoigne le voltigeur de droite, le joueur étoile, Moïse Perez.

«Danny est une personne qui s'applique à 100 % dans ce qu'il fait. Il nous propose toujours si on veut faire du bâton extra dans les pratiques avant un match. Il ne refuse jamais de nous lancer des balles ou de nous frapper des roulants. Il fait sentir tout le monde à l’aise dans la chambre, ce qui fait qu’à chaque année on forme une famille.»

Il ajoute: «De mon côté, Danny a toujours été proche de moi. Dans les moments difficiles, il n’a jamais arrêté de me donner des coups de téléphone pour avoir de mes nouvelles. C'est quelque chose qui m'a toujours motivé. Depuis le camp d'entraînement, il me disait: "Perez, je veux une bague cette année". J'étais content de voir que mon entraîneur avait le même but que moi, et ça me motivait à travailler fort et à tout faire pour mon équipe. Avant les parties locales, je passais beaucoup de temps à frapper des balles dans la cage avec lui et pas seulement à frapper, mais aussi à me préparer mentalement pour la partie, par exemple en me parlant du lanceur partant. Danny, c'est un gagnant et il nous a donné le goût de nous dépasser.»

Le mot de la fin revient au receveur Julien Désy: «Danny est un entraîneur d'exception, capable de niaiser les gars quand il le faut, mais lorsqu'il est temps d'être sérieux, il est là pour nous le dire et nous le rappeler. C’est le genre d'entraîneur qui a comme mentalité que tant et aussi longtemps que la partie n'est pas finie, on a toujours des chances de gagner et qu’il ne faut jamais abandonner.» 

De beaux témoignages pour un entraîneur d'exception.

Les finalistes

Dans cette catégorie de la personnalité de l'année, les finalistes sont James Leroux, nageur paralympique, et le skieur Simon Lemieux.