Un mandat d’arrestation pour agression sexuelle, contacts sexuels et incitation à des contacts avait été lancé contre lui. À la suite de son arrestation, le suspect a comparu le jour même au Palais de justice de Joliette afin de répondre à quatre chefs d’accusation. Réal Chayer a ensuite été remis en liberté sous plusieurs conditions en attente de son procès.
Selon les éléments d’enquête récoltés par les policiers, il semblerait que le suspect avait accès à ses victimes, d’âge mineur, dans un contexte de situation d’autorité relié à ses implications dans le sport, entre autres comme entraîneur.
Les évènements qui lui sont reprochés se seraient déroulés à Saint-Lin-Laurentides en 2020 et en 2022. Toutefois, Chayer était également connu comme entraîneur dans le secteur de Repentigny, à l’école d’arts martiaux Drakshido. Ses fonctions l’auraient aussi amené à se déplacer dans plusieurs régions du Québec, ce qui amène les autorités à croire que l’individu aurait pu faire d’autres victimes.
Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée. Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes.
Le public peut transmettre des informations de façon confidentielle, en tout temps, à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.