Grands chantiers | Le maire de Saint-Sulpice fait le point

  • Publié le 19 sept. 2025 (Mis à jour le 19 sept. 2025)
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(Photo Unsplash)
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Dans le cadre d’une entrevue accordée à l’Hebdo Rive Nord, le maire de Saint-Sulpice, Steve Mador, a fait le point sur l’état des projets en cours dans la municipalité. Réfection de route, gestion des eaux pluviales, eau potable, construction de l’hôtel de ville, aménagement de traverses piétonnières et loisirs ont notamment été au cœur des discussions.

Ponceau Landreville

Depuis les pluies diluviennes d’août 2024, un ponceau s’est effondré sur la rue Landreville. Depuis, des travaux de stabilisation consistant notamment en l’ajout de plaque d’acier au-dessus du ponceau ont permis la réouverture d’une voie. La circulation se fait en alternance. « On attendait une subvention du ministère des Affaires municipales pour officialiser les travaux », explique Steve Mador. En effet, la facture estimée du projet de réfection du ponceau s’élève à 600 000 $. De ce montant, la municipalité de Saint-Sulpice est parvenue à obtenir 310 000 $ en subvention. Le processus d’appel d’offres devrait débuter aux environs de janvier 2026 pour un début des travaux souhaité en juin.

 

Réduire les risques d’inondation

Également à la suite des pluies diluviennes de l’an dernier, où de nombreuses résidences se sont vues inondées, la municipalité de Saint-Sulpice a entrepris des démarches visant à identifier des avenues pour renforcer sa résilience face aux changements climatiques. Au cours des derniers mois, des études ont été réalisées par les firmes Tetra Tech et GBI. Celles-ci avaient pour but de trouver des solutions pour réduire le risque de débordement de la Grande débouche ainsi que d’évaluer la possibilité de faire l’ajout d’un troisième émissaire afin d’optimiser l’évacuation des eaux de pluie vers le fleuve. Les conclusions de ces analyses ont été présentées aux citoyens dans le cadre d’une rencontre organisée en juin dernier.

« Avec les deux projets, on totalise à peu près 12 M$ », révèle le maire Mador. Le projet principal consistera en l’agrandissement des tuyaux de la Grande débouche, jusqu’au fleuve. Pour ce seul projet, la facture pourrait s’élever à 7,5 M$. « On pense être capable d’aller chercher de bonnes subventions », rassure toutefois M. Mador. Les travaux devraient être réalisés dans un horizon d’un à cinq ans.

Le deuxième projet se traduirait par l’ajout d’un troisième émissaire pour alléger le réseau pluvial actuel. La nouvelle conduite partirait du boulevard des Sulpiciens pour se diriger vers le fleuve Saint-Fleuve par les rues Forest et Émile.

Steve Mador, maire de Saint-Sulpice. (Photo gracieuseté)

Traverses piétonnières temporaires

Après de nombreuses années de revendications auprès du ministère des Transports du Québec, la municipalité de Saint-Sulpice obtiendra finalement ses deux traverses piétonnières sur la rue Notre-Dame. Une première sera aménagée devant l’école primaire, puis une seconde à l’intersection de la rue Forest. Les aménagements seront cependant temporaires, compte tenu des travaux à réaliser sur le réseau pluvial dans les prochaines années, qui toucheront ces secteurs. Pour le moment, en plus du traçage de la chaussée, des bollards de ciment seront installés. L’aménagement des traverses serait imminent.

 

Une absence de pluie inquiétante

Contrairement aux dernières années, la pluie a été la grande absente du portrait météo cet été; ce qui cause aussi son lot de problèmes à Saint-Sulpice. Le niveau du fleuve est anormalement bas, causant des enjeux pour la sortie des bateaux. « On a fait une demande d’urgence à l’Environnement pour pouvoir draguer pour permettre aux citoyens et aux gens de l’île de sortir », indique le maire. Les agriculteurs de l’île Bouchard s’inquiètent notamment pour la sortie des cultures qui approche à grands pas.

En rafale

Dans le dossier de l’eau potable, la municipalité de Saint-Sulpice a récemment renouvelé son entente d’approvisionnement avec la Ville de L’Assomption. Pour l’avenir, l’objectif est néanmoins de tenter de devenir le plus autonome possible d’ici le prochain renouvellement, en 2028. Des études sur la qualité de l’eau des bassins de captation actuels et sur la possibilité d’en augmenter le volume sont en cours.

La construction de l’hôtel de ville suit son cours. « Ce qu’on nous dit, c’est qu’elle devrait être accessible vers juin 2026 et livrée en août », se réjouit Steve Mador.  Le chantier en est présentement à la mise en place des fondations.

Enfin, la municipalité a récemment fait l’acquisition d’une Coolbox sur roue, qui permettra d’améliorer l’offre de loisirs. Cet achat découle en partie d’une subvention du Programme d’aide à la relance de l’industrie touristique (PARIT). La Coolbox servira entre autres de lieu d’accueil pour les citoyens lors d’activités de la bibliothèque, lors des festivités de la Fête nationale ou éventuellement pour le service de location de kayaks, au quai municipal.

 

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