Mère et fille cheerleaders des Alouettes de Montréal

Elles vivent le même rêve

©(Photo TC Media - Stéphane Grégoire)

TRADITION. On voit souvent le transfert d'entreprise de génération en génération. Mais pour la première fois de l'histoire des Alouettes de Montréal, la mère et la fille ont pratiqué à des époques différentes la profession de cheerleader. Une histoire remplie de complicité entre les deux athlètes.

Nancy Canse et Sabrina Buscemi ont toutes les deux aimé, et elles aiment encore ça, le métier de cheerleader. C'est en 1996 que la mère, Nancy, débute son aventure pour la Machine de Montréal, ce dont elle a toujours rêvé de faire.

«Au début, je pratiquais beaucoup la danse et je me suis dit pourquoi ne pas aller tenter ma chance pour la Machine, l'équipe qui évoluait au Stade olympique à ce moment-là, avant l’arrivée des Alouettes. J'ai eu un coup de foudre instantané pour ce métier, de 1996 à 2001. C’est mon employeur qui m'a dit qu’il y avait des auditions pour devenir cheerleader pour les Alouettes. J’ai participé au concours et j'ai continué l'aventure avec cette belle équipe de passionnés», de raconter Nancy.

©(Photo TC Media - Stéphane Grégoire)

Il y a une belle complicité entre la mère et la fille.

Signalons que cette dernière est ostéopathe, instructeur de yoga et Pilates certifiée, membre en règle de l’Association des naturothérapeutes du Québec (ANQ) et de l’Alliance canadienne de médecine alternative (ACMA).

Cette grande passionnée du yoga et du Pilates a découvert l’approche en 2000 par le biais de la danse qu’elle a pratiqué pendant plusieurs années. En 2004, elle a ouvert le premier centre de Pilates spécialisé dans la région de Lanaudière soit Edem Beauté, Bien-Être.

Signalons que Nancy a vécu les belles années des Alouettes avec le transfert de l’équipe du Stade olympique vers le stade Percival Molson, au centre-ville de Montréal.

«À chaque année, il y avait des élections pour faire partie de l'équipe. À ma deuxième année avec les Alouettes, j'étais parmi les chefs recruteurs et j'étais enceinte de Sabrina. L'histoire d'amour s'est continuée avec le public qui a toujours été formidable avec nous. Que ce soit lors des matchs ou des rencontres dans les hôpitaux, ça toujours été spécial de faire partie de cette équipe», d'ajouter Nancy avec un grand sourire.

Elle rêve à l'avenir

On peut dire que Sabrina Buscemi est tombée dans la marmite de la danse dès son jeune âge. À ses premières années de vie, elle suivait avec assiduité les performances de sa mère qui évoluait encore sur les lignes de côté du terrain de football. À l'école secondaire, à Saint-Jean-Vianney, elle s'est lancée dans un programme de cheerleading où elle excellait. La rigueur de l'entraînement, les sauts, la discipline tout y est passé pour la jeune fille qui rêvait elle aussi de se joindre aux Alouettes.

«Toute ma vie, j'ai été mêlée à ce monde-là et j'ai toujours voulu en faire partie. Cette année, je me suis enfin décidée et j'ai tenté ma chance aux auditions. Aujourd'hui, il y a un peu moins de monde qu'au temps de ma mère où on en retrouvait 150 aux auditions. Il y a moins de monde, mais ça ne veut pas dire que c’est moins compétitif. Les filles ont droit à un programme préparatoire pour voir si le style de danse leur convient. Par la suite, si tu décides d'y aller, c'est très fort comme compétition», explique Sabrina.

Il n’en reste pas moins que cette dernière a vécu ses premiers moments sur les lignes de côté cette saison avec les Alouettes. Et il faut dire qu'avec la saison de misère qu'a connue l'équipe, les performances des cheerleaders avaient encore plus d'importance pour les matchs locaux.

Les deux comparses ont eu, chacune à leur époque, des aventures incroyables avec l'équipe des Alouettes et la tradition va se poursuivre encore pendant plusieurs années, car Sabrina n'a pas l'intention de laisser tomber cette belle profession.

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