Un mur antibruit sera construit en bordure de l'autoroute 40 à Repentigny

©Photo L'Action - Geneviève Geoffroy

TRAVAUX. La première phase de la construction d'un mur antibruit le long de l'autoroute 40 à Repentigny doit commencer dès cette année, a annoncé le ministre des Transports du Québec, André Fortin, le 6 mars.

Cette phase un du mur antibruit du côté sud de l'autoroute Félix-Leclerc s'inscrit dans le cadre des investissements routiers 2018-2020 du ministère des Transports pour la région de Lanaudière totalisant près de 133 M$.

Il doit être construit entre les boulevards Larochelle et Brien et les coûts sont estimés entre 5 M$ et 10 M$.

Attendu

« Je crois que les citoyens seront contents de voir le mur être réalisé cette année. Je crois que c'est un projet qui est attendu de plusieurs résidents du secteur », a commenté le ministre André Fortin lors de l'annonce.

Questionné à savoir pourquoi cette mesure de mitigation du bruit n'avait pas été planifiée dans les années antérieures par le ministère des Transports, le ministre André Fortin a répondu qu'il fallait s'assurer « d'avoir le meilleur mur possible » au meilleur prix.

« Nous avons travaillé de façon conjointe avec la Ville de Repentigny et nous arrivons au bout du processus avec la construction du mur », a-t-il dit.

Long à réaliser

Le projet d'installer un mur antibruit le long de l'autoroute 40 date de plusieurs années, selon la mairesse de la Ville de Repentigny, Chantal Deschamps.

« Je suis mairesse depuis plus de 20 ans et je vous dirais que ça a été vite à l'agenda et le volume de voitures n'a pas cessé d'augmenter depuis sur l'autoroute 40 », a-t-elle dit en entrevue avec l'Hebdo Rive Nord.

Elle a concédé qu'il s'agissait d'un projet qui a été « très long à réaliser ».

« Pourquoi? Je ne dirais pas qu'il y a eu de la mauvaise volonté de part et d'autre, a-t-elle dit. Le ministère des Transports du Québec avait tellement d'autres priorités et on n'a pas vu apparaître beaucoup de mesures de mitigation de ce type. »

Un projet-pilote

Selon elle, si le projet va de l'avant cette année, cela pourrait être en partie dû à un projet-pilote déposé par la Ville de Repentigny au ministère des Transports, il y trois ans.

« Cela a fait avancer le projet », estime-t-elle.

Pas du mur-à-mur

e mur dont la construction est à venir ne sera pas uniquement composé de béton, souligne-t-elle. Il s'agira d'un mur de mitigation mixte. C'est-à-dire qu'il pourra être conçu avec divers matériaux.

« [Ce pourrait être] autant des parois de verre, des végétaux et du béton combinés », a-t-elle donné pour exemple.

Selon Chantal Deschamps, le nombre de décibels entendus par les résidents est un facteur important ayant été pris en compte pour le développement des différentes phases.

« Nous sommes très contentes. Nous avons hâte de voir cette construction, ainsi que les effets de cette mesure de mitigation, puis, le plus rapidement possible entamer la deuxième phase. Dans l'échéancier, ce n'est pas encore établi, mais on y travaille sérieusement », a-t-elle dit.

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