Les jeunes sensibilisés à faire des bons choix

©Photo Hebdo Rive Nord - Christian Richard

Le Service de police de l'Assomption/Saint-Sulpice organisait, les 13, 14 et 15 mars, les 12^e journées «Mieux-Vivre en tête» destinées aux élèves de 1^re secondaire afin de les guider dans leurs choix et les sensibiliser aux saines habitudes de vie.

Dans le kiosque du Service de police de L'Assomption/Saint-Sulpice, l'agent Lessard anime une activité sur Messenger en direct. À l'autre bout de l'écran, un homme inconnu prend contact avec une jeune participante volontaire. Ce dernier lui demande de la rencontrer ou de lui envoyer des photos. Que doit lui répondre la jeune fille? Ses collègues sont là pour lui donner des conseils: soit prudente, tu ne sais pas qui est derrière l'écran; ne va jamais à un rendez-vous si tu n'es pas accompagnée, si quelque chose te dérange, coupe le contact, etc…

Dans un autre cubicule, des policiers de la Sûreté du Québec expliquent les phénomènes qui se produisent dans le cerveau lorsque l'on consomme de la drogue pour faire fuir nos problèmes émotionnels par exemple. «Que se passe-t-il lorsque je mets une substance dans le cerveau?», questionne le policier en ajoutant un liquide qui génère une mousse en effervescence dans le cerveau de plastique disposé sur la table. Tranquillement, les bulles cessent et tout revient à la normal. «Les problèmes que j'avais avant de consommer sont encore là», explique-t-il.

Ainsi, des thèmes comme l'activité physique, l'estime de soi, la communication, la saine alimentation, la gestion du stress, le tabagisme ou encore l'initiation aux manœuvres d'urgence, dont la position latérale de sécurité en cas d'intoxication, sont abordés avec l'aide de divers intervenants.

Inspiré de la santé publique

On en profite pour faire bouger les jeunes

Cette année, les policiers de L'Assomption ont souhaité ajouter deux nouvelles thématiques inspirées de la santé publique: la saine gestion du stress, ainsi que l'image corporelle, en faisant la promotion du #pasdefiltre.

«Les jeunes de 12 à 14 ans seront amenés à faire face à des situations nouvelles dans leur vie. Si les jeunes s'acceptent mieux et ont une meilleure estime d'eux, ils vont faire de meilleurs choix», explique l'agente aux relations médias, Sophie Légaré.

Les kiosques étaient animés par différents partenaires tels que la Sûreté du Québec, les maisons des jeunes, le centre intégré de santé et service sociaux (CISSS), Ambulance Lanaudière et la Commission scolaire. Cette initiative a lieu grâce à la contribution financière du Club Lions et du Club optimiste de Repentigny.

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