Quand la danse rime avec confiance

Hélène Sylvain

©Gracieuseté - Caroline Babin

JOURNÉE DE LA FEMME. Inspirée par ses élèves, qu’elle surnomme affectueusement ses muses, Hélène Sylvain ose autant sur la scène que dans la vie. La chorégraphe et directrice artistique de la troupe de danse Osmose du Cégep de L’Assomption n’a pas peur de mettre de l’avant des idées qui sortent des sentiers battus, incitant les jeunes qu’elles côtoient à réaliser leurs rêves.

Hélène Sylvain occupe plusieurs postes au Cégep régional de Lanaudière à L’Assomption. Elle agit d’abord comme conseillère à la vie étudiante, en plus de s’impliquer au sein de nombreuses sphères. Non seulement a-t-elle élaboré une ligne de vêtement à l’effigie de l’institution, mais elle a aussi œuvré au sein de la Fondation du Cégep.

©Gracieuseté - Caroline Babin

Hélène Sylvain occupe différents postes au Cégep régional de Lanaudière à L'Assomption

Présentement, elle siège sur le conseil d’établissement et s’implique auprès de nombre de comités, dont le Printemps de la langue pour valoriser le français. Par ailleurs, elle a déjà mis sur pied une nuit d’écriture, un projet qui la rend particulièrement fière, notamment pour avoir transmis l’envie d’écrire aux jeunes.

Mais son bébé, c’est assurément la troupe de danse Osmose, où elle agit à titre de chorégraphe et directrice artistique. Osmose est un groupe ouvert à tous, qui permet aux amateurs de pratiquer la danse en parascolaire.

Repousser les limites

Avec la troupe, Hélène repousse les limites de la création. Les idées pouvant paraître farfelues font maintenant sa réputation. «À Osmose, nous sommes reconnus pour présenter des spectacles différents, très théâtraux. Les jeunes disent de moi que peu importe ce que je leur propose, ça marche. En seize ans, j’ai fait faire des femmes à barbe, des coquerelles… toujours dans un côté urbain, très actuel. Les élèves attendent donc toujours avec impatience les concepts que je vais leur proposer. Et ils y sautent à pieds joints.»

La chorégraphe incite ainsi ses jeunes à se dépasser et à laisser tomber leurs barrières. «Mes élèves ne viennent pas juste faire de la danse, ils montent une marche», témoigne-t-elle.

©Gracieuseté - Louis Lavoie

Avec la troupe, Hélène Sylvain repousse les limites de la création. Les idées pouvant paraître farfelues font maintenant sa réputation.

Et à la fin de l’année, lorsqu’elle voit ses jeunes sur scène, en confiance, elle réalise que toutes ces heures de répétition et de travail n’ont pas été vains. «Le fait d’intéresser des étudiantes qui n’ont jamais dansé de leur vie, c’est très gratifiant. Ça m’impressionne de voir leur engagement, puis leurs yeux briller à la fin du spectacle.»

Un message qu’Hélène souhaite transmettre aux jeunes est celui d’essayer quelque chose pour la première fois. «C’est ce que je dis aux étudiants lorsque je procède au recrutement; ose l’expérience! Parce qu’après, à 25 ans, on dirait qu’on se ne le permet plus…»

Guidée par la passion

Pour arrimer toutes ses activités, la nouvelle maman le concède, elle doit consacrer plusieurs soirs par semaine à ses engagements. Elle et son conjoint peuvent toutefois compter l’un sur l’autre et se donner le relais le temps opportun.

«Et pour ce qui est de mon implication avec Osmose, oui c’est un travail, mais c’est encore davantage une passion… alors je ne calcule pas mon temps», termine celle qui présentera au printemps un spectacle fort coloré et lumineux, influencé par son nouveau titre de maman.

Avec la troupe, Hélène Sylvain repousse les limites de la création. Les idées pouvant paraître farfelues font maintenant sa réputation.

La 17^e édition du spectacle de la troupe Osmose se tiendra les 13 et 14 avril prochain, au Théâtre Hector-Charland, sur le thème de la pop.

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