Comment assurer une cohabitation gagnante entre le patrimoine, l’agriculture et le développement économique?

Je pense que c’est un tout. Déjà, il y a déjà une belle cohabitation avec le patrimoine et l’agriculture. Je n’ai jamais entendu parler qu’il y avait des freins entre un ou l’autre et je pense qu’il faut continuer ainsi. Avec les tables de concertation proposées, entre autres, nous en avons une sur l’environnement et l’agriculture et on crée ainsi un pôle qui fait en sorte que les gens pourront se parler. La base, c’est d’aller chercher l’opinion des gens et quand on fait cela et qu’on travaille ensemble, il n’y a pas de problème. Si on peut se parler, la bonne entente sera là.

La cohabitation est facile, mais si on développe les entreprises, il faut faire attention de ne pas empiéter sur l’agricole. Aussi, comme notre parc industriel a atteint sa pleine capacité, il faut voir quel type d’entreprises nous pourrions accueillir : celles de hautes technologies demandent moins d’espace par exemple. Nous pourrions ainsi travailler avec CIENOV, car actuellement, nous ne sommes pas représentés sur leur conseil et il serait important d’y être. Quant à l’agriculture, il faut la soutenir, la protéger et ajuster le taux de taxes, puisque la valeur des terres agricoles grimpe rapidement, mais il ne faut pas qu’ils paient une trop grande part de l’assiette.

Nous proposons de doter la municipalité d’une politique de développement durable. La politique de développement durable en tant que telle touche à trois axes; le social, l’économique et l’environnemental. Je pourrais ramener encore l’idée que l’on veut travailler en consultant la population pour chaque chose. Donc, entre autres, ce sera un processus qu’on mettra en place à notre arrivée, une fois élu. Un processus de concertation et de consultation, vraiment avec les organismes locaux, les citoyens, les entrepreneurs et les agriculteurs. Je pense que c’est de cette façon qu’il faut faire le processus. On a beaucoup regardé ce qui se fait ailleurs.