Récemment, les élèves du préscolaire à la 6e année vivaient leur première activité en compagnie de l’animatrice Florence Lagueux-Barthe. Cette dernière visitera chacune des classes, une fois par mois, pendant toute l'année.  Avec son aide, chacun des niveaux se spécialisera dans une culture spécifique (les agrumes, les fleurs comestibles, les cultures d'autrefois, etc.). De plus, une revue adaptée à chaque groupe d’âge permettra aux élèves de vivre plusieurs activités avec Florence et leur enseignant. Au fil du temps, ils auront aussi l'occasion de participer à toutes les étapes pour faire pousser leur culture.

Les mains à la terre

D’ailleurs, une première grande étape vers la floraison des premières pousses de l’école du Moulin se déroulait également en marge de la visite de Mme Lagueux-Barthe. Une cinquantaine d’élèves de cinquième et sixième année ont mis les mains à la terre avec ardeur et enthousiasme afin de préparer les bacs de jardinage qui accueilleront les pousses préparées par les élèves au printemps prochain. « Les élèves étaient motivés à faire des efforts et à participer au projet. Certains avaient une étincelle dans les yeux. Ils ont retroussé leurs manches et n'ont pas eu peur de se salir », a constaté avec joie Sonia Hamel, orthopédagogue de l’établissement engagée dans le projet.

Pour la préparation des 17 bacs, ce sont les élèves de la classe de 6e année de madame Andréanne Gerbais-Crête et celle de 5e année de madame Marie-Ève Duchesne qui ont été sollicités. Mesdames Gerbais-Crête et Duchesne ainsi que l’enseignante Geneviève Loiselle et la directrice Joëlle Houle sont à l’origine de ce projet inspirant auquel elles ont soumis ensemble la candidature de l’école du Moulin. Il s’agit d’ailleurs de la seule école lanaudoise retenue cette année. Au total 27 écoles prennent part au projet à l’échelle de la province cette année.

En attendant le printemps…

Alors que le temps froid s’installe, une nouvelle étape du projet AgrÉcole s’amorcera bientôt : le compost. « Une équipe par classe en sera responsable. Au printemps, les élèves pourront faire germer leurs graines, faire les semis, les planter et les cultiver », d’ajouter Mme Hamel.

Le projet financé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation dans le cadre du programme « Territoires : Laboratoires d’innovations bioalimentaires » s’étendra sur une période de trois ans. À terme, l’établissement scolaire sera en mesure de poursuivre ses activités agricoles de manière autonome.