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30 avril 2018

René Joyal, un des pionniers de la physiothérapie au Québec

©Photo Hebdo Rive Nord - Nathalie Vigneault

Après 34 ans de pratique comme physiothérapeute dans sa clinique de Repentigny, René Joyal passe la flambeau à Claire Bourassa, jeune diplômée à la maîtrise en physiothérapie. Il continue tout de même de pratiquer à la clinique.

René Joyal cherchait activement depuis un moment à trouver la perle rare pour la reprise de son entreprise. «J'ai toujours souhaité avoir ma propre clinique et lorsque j'ai commencé à travailler avec M. Joyal en janvier 2016, ça a cliqué rapidement», raconte Claire Bourassa.

Les plus récentes techniques de traitement qu'elle a apprises, jumelées à la longue expérience de M. Joyal font des deux professionnels une équipe fort efficace. La clinique offre aussi des consultations en ergothérapie et des soins en massothérapie.

Un métier, une passion

René Joyal a commencé sa carrière en pratique privée à Repentigny en 1984, dans son bureau à domicile sur la rue Gaudreault «près de l'ancien hôpital». En 1986, il ouvrait une clinique indépendante située à l'actuel emplacement.

Celui qui s'est impliqué dans les Internationaux de tennis junior à Repentigny de 1985 à 2008 a vu la profession de physiothérapeute croître au fil des années.

«À cette époque, il y avait peut-être une cinquantaine de cliniques de physiothérapie au Québec», raconte celui qui a présidé la Fédération des physiothérapeutes en pratique privée du Québec de 1989 à 1994 et de 2004 à 2006.

Pour M. Joyal, la grande satisfaction qu'il obtient dans son travail est d'arriver à trouver le problème dont une personne souffre, parfois depuis longtemps. «Arriver à trouver le problème et le résoudre. La rétroaction, la satisfaction est directe», indique-t-il.

«Pour plusieurs, on arrive à améliorer leur qualité de vie et ça, c'est extrêmement gratifiant», ajoute Mme Bourassa.

Le milieu s'est transformé

Dans ses premiers balbutiements au Québec, la physiothérapie était surtout dédiée aux sports d'élite. Tout juste diplômé en 1975, René Joyal en a été témoin lui qui a été assistant coordonnateur clinique de physiothérapie aux Jeux olympiques de Montréal de 1976. Il est ensuite devenu chef physiothérapeute à la Société des Sports du Québec de 1976 à 1984.

«La physiothérapie s'est élargie lors de la création de la Commission de santé et sécurité au travail; un projet pilote s'est d'ailleurs déroulé à Repentigny en 1984 auquel j'ai participé. Ç'a beaucoup aidé à développer la physiothérapie au Québec. Entre 1984 et 1990, on est passé de 50 à 200 cliniques au Québec. Aujourd'hui, nous en sommes à près de 500 cliniques», dit-il.

À l'instar de Claire Bourassa, les jeunes physiothérapeutes seraient plus enclins à se lancer en affaires, mais encore faut-il avoir cette flamme. «Dans ma famille, l'entrepreneuriat est très présent et j'avais envie d'avoir un emploi qui me ressemble dans lequel j'aurai de la latitude pour démarrer des projets», conclut-elle.

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