Gestion de l’eau potable

Renouvellement du contrat du Berger Blanc

Malgré les contestations de certains citoyens par le passé, qui avaient signifié leur mécontentement quant à l’octroi de contrat de services au Berger Blanc, une entreprise qui s’occupe du contrôle animalier sur différents territoires et qui a fait l’objet d’accusations de cruauté animale il y a quelques années, les élus ont prolongé son contrat pour les années 2018-2019 pour un montant de 80 347$. Le maire Nadeau précise par ailleurs que Le Berger Blanc a été le seul soumissionnaire.

Habillement des policiers et véhicule de patrouille

Un appel d’offres a été autorisé afin de ravitailler le service de police en habits pour ses agents ainsi que pour l’acquisition d’un véhicule de patrouille. « Le renouvellement de ces véhicules s’appuie sur des études qui mentionnent qu’ils doivent être renouvelés après 150 000 à 160 000 km parce qu’ils présentent une grande usure. Les appels sont donc lancés quand ils ont atteint près de 140 000 km», précise-t-il en ajoutant que la fréquence des renouvellements des habillements est quant à lui compris dans la convention collective des policiers.

Affichage de vitesse mobile

« Nous avons beaucoup entendu parler de sécurité dans les rues durant les dernières semaines et il y a des programmes qui peuvent subventionner jusqu’à 50% des demandes », a expliqué le maire qui demandait l’autorisation d’acquérir un afficheur de vitesse mobile à messages variables. L’investissement total de cet outil, qui comprend également une remorque, est de 36 094$. Cette nouvelle acquisition serait disposée dans les quartiers résidentiels et permettrait de « cibler et passer des messages avant d’entreprendre des démarches plus coûteuses ».

Restauration du réseau routier

Le conseil a également autorisé une demande de subvention dans le cadre d’un programme de réhabilitation du réseau routier local. « Le ministère des transports du Québec (MTQ) a désigné plusieurs routes comme étant des voies de contournement en cas de fermeture de l’A-40. Plusieurs de ces voies traversent le territoire de L’Assomption, comme le chemin de la Presqu’Île, le chemin des Commissaires et le chemin du Roy. Le MTQ offre donc une subvention pouvant aller jusqu’à 75 % du coût des travaux pour la réfection de ces trois routes. Comme ces routes traversent plus d’une municipalité, c’est la MRC de L’Assomption qui sera le maître d’œuvre des travaux », a expliqué Guylaine Bédard, conseillère en communication à la Ville de L’Assomption. Le coût de réfection total pour la partie des routes est estimé à 2 092 031 $. Les travaux sont prévus sur le Chemin du Roy en 2018 et sur les chemins des Commissaires et de la Presqu’Île en 2020.

Projet de caserne

Un nouveau point a été ajouté à l’ordre du jour et concernait le projet de caserne qui tient la population de L’Assomption en haleine depuis de nombreuses années. Il a ainsi été décidé de demander une prolongation en ce qui a trait à la demande de subvention pour la future construction. « La première demande avait été faite en 2013, puis mis de côté à cause du contexte [politique]. Cette fois, nous avions jusqu’à la fin décembre 2017 et nous demandons une extension jusqu’en décembre 2018 pour prendre connaissance des enjeux », a affirmé le maire.

Terrain contaminé

La question du terrain contaminé, qui devait initialement accueillir la future école primaire, a refait surface. Le directeur général de la Ville, Michel Archambault, en a profité pour dire que plusieurs scénarios étaient étudiés et que les coûts s’y rattachant étaient considérables. « Comme ce terrain nous a été cédé par le gouvernement du Québec, nous voudrions nous faire aider pour la décontamination. Nous sommes pris avec ce problème depuis sa découverte et celui qui nous l’a légué devrait s’impliquer », a-t-il mentionné. M. Nadeau a ajouté que le scénario adopté dépendra de l’utilité qui sera accordé au terrain en question.

De nouvelles constructions qui ne font pas l’unanimité

Plus d’un citoyen s’est présenté à la période de questions en fin de séance afin de signifier son mécontentement face à de nouvelles constructions domiciliaires qui ont fait leur apparition dans le paysage assomptionniste. L’un a pointé du doigt la hauteur selon lui disproportionnée des condos LXL L’Assomption (Bleu Rive) situés sur le boulevard L’Ange-Gardien, alors qu’un autre résident a remis en question l’esthétisme des récentes maisons «à l’envers» sur le rang de l’Achigan. Jean-Charles Drapeau, directeur du Service de l’urbanisme, a spécifié que les nouveaux condos sont localisés dans un secteur orienté vers le transport et qu’une certaine densité est ainsi exigée par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). « Il s’agit d’une zone TOD («transit-oriented development»). Il y a aussi des édifices semblables qui sont prévus sur l’ancien site du garage municipal et il y en a déjà d’autres sur le boulevard Hector-Papin. On nous demande de densifier en impactant moins la zone agricole », explique-t-il.