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30 juin 2017

Pierre Chartier - pchartier@medialo.ca

Un bilan positif pour le Bloc québécois à Ottawa selon Monique Pauzé

©(Photo TC Media – Pierre Chartier)

POLITIQUE FÉDÉRALE. La députée du Bloc québécois pour la circonscription de Repentigny, Monique Pauzé, trace un bilan positif des actions de son parti lors de la dernière session parlementaire à Ottawa.

Dans son bilan, elle s'interroge sur le rôle qu’apportent les 40 élus libéraux du gouvernement Trudeau pour l'avancement du Québec. «On dirait des députés fantômes. Quand on les voit lors de soirées ou de rencontres de corridor, ils se disent en accord avec nous, mais lors de la période du vote, ils rentrent très discrètement dans la bonne vieille ligne de parti. Ça, c'est très décevant pour moi. Ils ne sont pas capables de faire face à la musique pour faire la différence pour les gens qu'ils représentent, c'est vraiment inquiétant», d’expliquer Mme Pauzé.

Cette dernière donne deux exemples où les députés du gouvernement auraient pu sortir de leur coquille, mais ne l'ont pas fait: «À deux reprises lors de l'adoption des projets de loi C-29 [loi sur les banques et les opérations bancaires] et C-44 [loi portant sur l’exécution de certaines dispositions du budget], des projets de lois qui ont un impact sur le Québec, ils ont tous voté dans la ligne de parti sans avoir pris la décision de voter pour leurs électeurs. C'est tout simplement inexcusable.»

Selon la députée de Repentigny, la même chose s'applique dans le dossier du bois d'œuvre. «On a demandé d'avoir des garanties de prêts dans le dossier et, encore une fois, c'est le silence total de la part des 40 députés libéraux du Québec. Ça ne fait pas sérieux», d’ajouter Mme Pauzé.

Dans l'eau chaude

Le Bloc québécois a aussi connu des moments chauds lors de la dernière session parlementaire, alors que 7 des 10 députés ont demandé à la chef du parti Martine Ouellet de congédier son chef de cabinet. Après que les sept députés aient claqué la porte et demandé à Mme Ouellet d'agir dans ce dossier chaud, le tout est revenu à l'ordre, mais ce ne fut pas une partie de plaisir pour personne.

«On avait avisé la chef Martine Ouellet de ne pas nommer cette personne à titre de chef de cabinet et elle l'a fait pareil, ce qui a causé tout ce trouble par la suite. Les sept députés ont demandé la démission de cette personne, mais aussi des excuses pour des propos qui ont été tenus, ce qui a été fait et la situation est ensuite rentrée dans l'ordre. Ça n'a pas été facile, mais le tout s'est résorbé de façon positive», de mentionner Monique Pauzé.

Pour ce qui est de la loi qui va légaliser la marijuana, la députée se questionne sur la façon de faire du gouvernement et, surtout, sur l'empressement de ce dernier à passer cette loi. «Ce qui nous préoccupe, c'est de savoir comment sera appliquée la loi et si les sommes d'argent pour son application seront disponibles pour les provinces, car ce sont elles qui vont être prises avec les procédures», d'ajouter la députée du Bloc québécois pour la circonscription de Repentigny.

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