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Retour23 mars 2017
Renée-Claude Doucet - rcdoucet@medialo.ca
À dix ans, il maîtrise l’art du nunchaku
Le rêve d’un jeune karateka

©Photo gracieuseté
KARATÉ. Depuis l’âge de six ans, William Pilote-Cousineau se passionne pour le karaté. Celui qui possède une ceinture noire a monté sur plus de 70 podiums lors de différentes compétitions sur les scènes régionales et provinciales. Maintenant, il ne vise rien de moins que les championnats mondiaux à Orlando.
William a eu l’occasion de découvrir le karaté grâce à un ami il y a de cela quelques années. Ce dernier lui avait offert un laisser-passer lui permettant d’essayer les cours au centre de karaté Sunfuki, à L’Assomption. Dès son premier essai, il a eu la piqûre. «Ensuite, mes parents m’ont inscrit et j’ai eu une carte pour faire des cours», partage le résident de Saint-Sulpice.
Le type de karaté que pratique William est le Kenpo, un art martial éclectique axé sur l’auto-défense. D’ailleurs, le jeune garçon n’effectue que très peu de combat. Il préfère les katas; des successions de mouvements codifiés mimant un combat. William exécute des katas musicaux ou encore des katas armés.
Discipline et concentration
Dans sa catégorie, il est un des rares élèves de Sunfuki travaillant avec le nunchaku, cette arme à deux branches d’origine asiatique. «La première fois que j’ai vu une démonstration de nunchaku, j’étais impressionné parce que ça bougeait dans tous les sens et ça flashait à cause des couleurs», explique William qui y a vu un beau défi. Manier cette arme est plutôt difficile, le jeune garçon s’y exerce lors de ses cours, mais aussi à la maison. Il consacre environ deux heures par semaine à son art; une heure à l’école de karaté et une heure à la maison.

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Celui qui possède une ceinture noire a monté sur plus de 70 podiums lors de différentes compétitions sur les scènes régionales et provinciales.
En plus de lui permettre de conserver une excellente forme physique, le karaté permet à William de développer différents aspects de sa personnalité. «J’ai davantage confiance en moi. Ça me donne l’occasion de me surpasser et ça m’aide au niveau de la discipline et de la concentration», explique-t-il.
Le père de William, Danny Cousineau, ajoute: «Le karaté contribue à la réussite scolaire de William. Comme il est appelé à apprendre des katas, il peut appliquer les mêmes principes avec ses devoirs ou à l’école.»

Ça me donne l’occasion de me surpasser et ça m’aide au niveau de la discipline et de la concentration -William Pilote-Cousineau
Devenir champion du monde
En avril, William aura la chance de prendre part à une importante compétition à Québec, au Championnat international de karaté Québec Open. Plus de 1 500 compétiteurs provenant d'une vingtaine de pays seront de la partie. Puis, en mai, il sera de passage à Ottawa, pour le championnat canadien, d’en l’espoir de bien se classer et de se rendre à Orlando, aux championnats mondiaux. Il s’agirait d’une première expérience sur la scène internationale, un rêve pour le karateka. «J’espère pouvoir aller à Orlando et remporter une première place pour devenir champion du monde dans ma catégorie», partage William.

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William vise maintenant les championnats mondiaux à Orlando.
Dans un avenir plus lointain, William souhaite enseigner le karaté, à l’image de son propre entraîneur Kevin Le Duc. D’ici là, il se fait un devoir de donner des conseils aux plus jeunes qu’il côtoie dans ses cours. «Le karaté, c’est comme une grosse famille, tout le monde s’entraide», termine le papa du principal intéressé.

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Dans un avenir plus lointain, William souhaite enseigner le karaté, à l’image de son propre entraîneur Kevin Le Duc.
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