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16 octobre 2018

La recherche qui donne espoir

Geneviève Séguin

©Photo Nathalie Vigneault

Geneviève Séguin a foi en la recherche sur le cancer du sein.

Geneviève Séguin, qui avait une excellente santé, a appris à 41 ans, qu’elle avait un cancer du sein métastatique (CSM), soit un cancer incurable que l’on appelle aussi de stade 4. Elle croit beaucoup aux nouvelles avancées en recherche scientifique dans le domaine.

« Si je suis encore là dans cinq ans, j’ai bon espoir de profiter de la prochaine génération de traitement comme l’immunothérapie. J’y crois vraiment », fait valoir celle pour qui la chimiothérapie n’est plus efficace.

L’hiver dernier, Geneviève Séguin a dû, à regret, cesser de travailler. Elle se dit toutefois bien entourée de ses proches, son conjoint et ses deux « ados » notamment. « Lorsque l’on a un cancer, les relations interpersonnelles prennent une place toute particulière », dit-elle.

Geneviève Séguin dissipe l’angoisse de la fatalité dans l’action par son implication auprès de la Fondation du cancer du sein du Québec, en tant qu’ambassadrice. « La Fondation finance les recherches effectuées au Québec et les professionnels de la santé d’ici ont donc accès plus facilement aux plus récentes découvertes », souligne Mme Séguin.

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Accessibilité de la recherche

Pour Jida El Hajjar, vice-présidente aux investissements et à la promotion de la santé à la Fondation, le transfert des connaissances en recherche vers nos institutions publiques est un élément essentiel.

« Nous sommes très innovateurs en recherche au Québec, mais le problème est de réussir à intégrer les innovations dans le système de santé. Le nouveau Bureau de l’innovation récemment mis sur pied par le gouvernement va permettre de le faire plus rapidement, nous en sommes très heureux », souligne Mme El Hajjar.

Parmi les projets de recherche phares soulignons celui de Dre Louise Provencher et de l’entreprise Imagia, impliquant l’intelligente artificielle, qui permet d’améliorer le diagnostic. « Grâce aux nombreuses données d’imagerie accumulées, on peut apprendre à une machine à détecter les caractéristiques d’une tumeur, que l’œil humain n’arrive pas à voir à partir d’une image deux dimensions traditionnelles », explique Mme Hajjar.

En matière de traitement autre que la chimiothérapie, la recherche s’applique à trouver des façons d’inhiber, dans les gènes, la création de protéines responsables ou liées à certains types de cancers du sein, afin d’ultimement stopper la progression de la maladie.

« Nous finançons la recherche dans tout le continuum de soin sur le cancer, du dépistage jusqu’au traitement, en passant par l’accompagnement psychologique », soutient Mme Hajjar.

La Fondation depuis 20 ans

  • 26 M $ dans 69 projets de recherche
  • 6,6 M $ en soutien
  • 3,9 M $ en sensibilisation/éducation
  • 1000 personnes qui ont bénéficié de la ligne de soutien
  • 30 projets de la communauté financés
  • 15 000 personnes sensibilisées

(Source :Fondation du cancer du sein du Québec)

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